Screening techniques for grain mold resistance in sorghum

Sissoko I.. 2001. Screening techniques for grain mold resistance in sorghum. In : Les insectes ravageurs du sorgho en Afrique de l'Ouest et du Centre : actes = Insects pests of sorghum in West and Central Africa : proceedings. Ratnadass Alain (ed.), Ajayi Olupomi (ed.), Marley Paul S. (ed.), Akintayo Inussa (ed.). CIRAD, ROCARS, ICRISAT. Montpellier : CIRAD, 82-86. ISBN 2-87614-446-8 Atelier de formation sur les insectes ravageurs du sorgho, Samanko, Mali, 14 Octobre 1996/23 Octobre 1996.

Titre français : Méthodes de criblage pour la résistance variétale du sorgho aux moisissure du grain

Résumé : Les moisissures des grains affectent gravement, quantitativement et qualitativement, la production de sorgho partout dans le monde où la maturation intervient en conditions chaudes et humides. Elles sont causées par un complexe de champignons parasites facultatifs, dont les plus importants appartiennent aux genres Fusarium, Curvularia et Phoma. Les trois symptômes de l'infection par les moisissures sont l'avortement du grain, la réduction de sa taille, et le développement de moisissures à sa surface. Les techniques de criblage au champ reposent tout d'abord sur la sélection d'un site adéquat pour les tests, c'est-à-dire où la fréquence moyenne des précipitations sur plusieurs années est élevée, résultant en une humidité relative supérieure à 70 % et une température élevée de 20 à 35° C pendant la période de remplissage des grains, de maturation des grains et de récolte, et qui dispose en plus de possibilités d'irrigation. Les pépinières de criblage doivent ensuite être semées de façon à ce que les grains mûrissent sous ces conditions. Le cas échéant, il faut diviser la pépinière en groupes de maturité. Les tests préliminaires sont effectués sans répétitions sur des parcelles pouvant consister en une seule ligne pour des lignées fixées, plus si le matériel est en ségrégation (F2 à F5). Les entrées identifiées comme résistantes doivent faire l'objet d'une confirmation dans le cadre d'essais en blocs randomisés avec des témoins résistants et sensibles dans chaque groupe de maturité. Une irrigation par aspersion favorise le développement des moisissures, si elle est appliquée matin et soir les jours sans pluie à partir des 50 % floraison jusqu'à deux semaines après la maturité physiologique. Pour évaluer la résistance des lignées fixées, on récolte deux semaines après leur maturité physiologique, des panicules choisies au hasard qu'on bat individuellement et dont on conserve les graines séparément. Deux notes visuelles sont nécessaires, parmi les trois possibles, l'une à la maturité physiologique, la seconde deux semaines après, et la troisième après le battage. Dans tous les cas, l'échelle va de 1 à 9, par ordre croissant de gravité. Le taux de germination et le pourcentage de flottaison dans une solution de NaNO2 de densité spécifique 1,313 sont les autres paramètres pris en compte. Les génotypes dont la note visuelle est inférieure ou égale à 3, le taux de germination supérieur à 70 % et le pourcentage de flottaison inférieur ou égal à 10 % peuvent être considérés comme résistants. Il existe également une technique in vitro qui permet de cribler vis-à-vis du complexe de moisissures des grains dans son ensemble, ou des champignons individuels. Les symptômes occasionnés par les différents champignons (Fusarium moniliforme, F. pallidoroseum, Curvularia lunata, Phoma sorghina, Alternaria spp., Helminthosporium spp. et Colletotrichum graminicola) sont décrits.

Mots-clés Agrovoc : Sorghum, Moisissure, infection, agent pathogène, maladie fongique, symptome, essai de variété, résistance aux organismes nuisibles

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

• Sissoko I., ICRISAT (MLI)

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/478771/)

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