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La qualité, facteur favorable au maintien de la caféiculture

Duris Daniel. 2002. La qualité, facteur favorable au maintien de la caféiculture. In : L'avenir des cultures pérennes, investissement et durabilité en zones tropicales humides, 5-9 novembre 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire = The future of perennial crops, investment and sustainability in the humid tropics : November, 5-9, 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire. Assamoi Yapo Robert (ed.), Burger Kees (ed.), Nicolas Dominique (ed.), Ruf François (ed.), De Vernou Patrice (ed.). CIRAD, BNETD, ESI, Vrije Universiteit. Montpellier : CIRAD ISBN 2-87614-502-2 Conférence internationale sur l'avenir des cultures pérennes, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire, 5 Novembre 2001/9 Novembre 2001.

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Titre anglais : Is quality the key to sustaining coffee cultivation ?

Résumé : Plus de cents millions de personnes de la zone intertropicale vivent directement ou non du café et dépendent directement pour vivre de cours mondiaux qui sont fixés par l'offre et la demande. Aujourd'hui avec un excédent de l'offre sur le marché international qu'une consommation plus ou moins stagnante amplifie, les cours mondiaux atteignent des records de baisse, compromettant sérieusement la caféiculture future et la survie d'une multitude de petites exploitations de la zone tropicale. Organisations internationales, politiques, industriels, producteurs s'interrogent sur les moyens à mettre en oeuvre pour tenter de sortir de la crise. Les mesures de rétention et d'encouragement à la consommation n'ont pas donné les résultats escomptés. Avec l'exemple de la forte croissance du marché des cafés spéciaux depuis quelques années, certains analystes voient dans ce segment de marché une issue possible à la crise. "La consommation de café d'un buveur de café augmente jusqu'à ce qu'il parvienne à saturation", selon Helmut Ahfeld de FO Licht qui note également que cette consommation diminue au fur et à mesure que son niveau de vie augmente. On ne peut alors le convaincre de consommer plus, mais il est possible de l'inviter à consommer des cafés plus chers et de bonne qualité. Cette vision de la consommation incite les organisations internationales et l'Organisation internationale du café (OIC) en particulier, à promouvoir toutes les actions en faveur d'une amélioration de la qualité. Les pays producteurs sont demandeurs et les bailleurs de fonds acceptent de plus en plus les demandes de financement. Aussi séduisante soit-elle, une politique caféière orientée vers la qualité peut-elle apporter une solution à la crise et être un facteur déterminant pour le futur de la caféiculture ? La réponse à cette question n'est pas évidente et suppose de connaître parfaitement le fonctionnement de la filière et d'en évaluer les atouts et les contraintes tant du côté des producteurs que du côté des industriels et distributeurs. La mise en oeuvre d'une telle politique demande une participation conjointe et totale de tous les acteurs de la filière, y compris le consommateur. Bien que la recherche puisse apporter un certain nombre de réponses aux multiples questions relatives à la qualité, il faudra nécessairement que quelqu'un fasse le premier pas afin de modifier le comportement individuel et collectif de chacun des opérateurs.

Classification Agris : Q04 - Composition des produits alimentaires
E16 - Économie de la production

Auteurs et affiliations

  • Duris Daniel, CIRAD-CP-CAFE (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/489362/)

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