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Structuration des populations du champignon du sol Gaeumannomyces graminis var tritici au cours du déclin du piétin-échaudage du blé

Lebreton Lionel, Dugas Françoise, Lucas Philippe, Sarniguet Alain. 2002. Structuration des populations du champignon du sol Gaeumannomyces graminis var tritici au cours du déclin du piétin-échaudage du blé. In : Journées Jean Chevaugeon : IVe rencontres de phytopathologie - mycologie du 13 au 17 mars 2002. [Résumés]. CIRAD-MIDEC, INRA, CNRS, SFP. Montpellier : CIRAD, Résumé, 1 p. Journées Jean Chevaugeon, Rencontres de phytopathologie-mycologie. 4, Aussois, France, 13 Mars 2002/17 Mars 2002.

Communication sans actes
Texte intégral non disponible.

Résumé : Le piétin-échaudage est la principale maladie racinaire du blé. Elle est causée par le champignon du sol, Gaeumannomyces graminis var. tritici (Ggt), qui peut occasionner des pertes de rendement importantes. Des pratiques culturales adaptées (Lucas & Sarniguet, 1990) et l'emploi de fongicides (Schoeny et al., 1999), récemment apparus sur le marché, permettent de sensiblement réduire les effets de la maladie. Mais les résultats obtenus restent d'efficacité partielle, ce qui amène à rechercher d'autres méthodes de lutte en explorant les relations existant entre les différentes composantes de la rhizosphère. En condition de monoculture de blé, la gravité du piétin-échaudage augmente les premières années et diminue ensuite. Ce phénomène naturel, appelé déclin, est lié à l'installation et à l'activité dans les sols d'une microflore antagoniste (Sarniguet et al., 1992). Une autre hypothèse de mécanisme conduisant au déclin, liée à une modification des populations de l'agent pathogène au cours des cycles de culture, a été peu explorée. L'objectif de ce travail est donc de suivre l'évolution des populations de Ggt au cours du déclin de la maladie à une échelle parcellaire. Ce suivi a été réalisé sur le site de La Gruche, Pacé (35) en 2000. Le dispositif expérimental, témoignant clairement de l'installation du déclin, était composé de 4 parcelles cultivées en blé depuis 1, 3, 4, 6 années consécutives. 120 isolats de Ggt ont été prélevés sur racines de plantes issues de foyers de maladie repérés dans ces parcelles au stade début montaison (GS 39). La diversité de ces populations a ensuite été mesurées par l'utilisation de marqueurs phénotypiques et génotypiques. Des tests d'agressivité sur cultivar sensible (cv Talent) ont été réalisés. Des marqueurs polymorphes ont été recherchés par les techniques de REP-PCR, RAPD et AFLP. Une relation entre l'évolution de la structuration des populations de Ggt et l'évolution de la maladie a été établie. L'augmentation du niveau de maladie de la 1ère à la IVème année consécutive de culture de blé s'accompagne de la sélection de génotypes agressifs qui deviennent majoritaires dans les populations de Ggt. La réduction de maladie observée de la IVème à la VIème année s'accompagne en VIème paille d'un retour à une structure de population proche de celle décrite en lère année. Les populations de Ggt sont donc soumises à des pressions de sélection au cours du déclin de la maladie. Différentes hypothèses sont évoquées qui reste à vérifier, comme le rôle des bactéries antagonistes impliquées dans le déclin ou/et le rôle de la plante hôte dans l'évolution des populations de Ggt.

Mots-clés Agrovoc : Gaeumannomyces graminis, dynamique des populations, structure de la population, marqueur génétique, Triticum

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Lebreton Lionel, INRA (FRA)
  • Dugas Françoise, INRA (FRA)
  • Lucas Philippe, INRA (FRA)
  • Sarniguet Alain, INRA (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/490475/)

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