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La reconnaissance d'éliciteurs proteiques par les cellules végétales : comparaison entre la cryptogéine de Phytophthora cryptogea et la PopA de Ralstonia solanacearum

Racapé Judith, Belbahri Lassaad, Parlange Francis, Nicole Michel, Boucher Christian, Keller Harald. 2002. La reconnaissance d'éliciteurs proteiques par les cellules végétales : comparaison entre la cryptogéine de Phytophthora cryptogea et la PopA de Ralstonia solanacearum. In : Journées Jean Chevaugeon : IVe rencontres de phytopathologie - mycologie du 13 au 17 mars 2002. [Résumés]. CIRAD-MIDEC, INRA, CNRS, SFP. Montpellier : CIRAD, Résumé, 1 p. Journées Jean Chevaugeon, Rencontres de phytopathologie-mycologie. 4, Aussois, France, 13 Mars 2002/17 Mars 2002.

Communication sans actes
Texte intégral non disponible.

Résumé : Lors de la co-évolution entre les végétaux et les microorganismes phytopathogènes, les plantes ont développé des mécanismes de défense basés sur la reconnaissance de molécules microbiennes de l'infection appelées éliciteurs. La perception d'éliciteurs déclenche une cascade de signalisation aboutisant à l'activation coordonnée de gènes de défense. La réaction d'hypersensibilité (RH) qui en résulte se manifeste par la mort des cellules végétales au site d'infection et restreint le développement du microorganisme. La cryptogéine est sécrétée par l'oomycète Phytophthora cryptogea et perçue comme éliciteur par des récepteurs membranaires des cellules de tabac (Bourque et al., 1999; Buhot et al., 2001). La reconnaissance extracellulaire de la cryptogéine a été confirmée à l'aide de tabacs transgéniques contenant une fusion entre un promoteur inductible et le gène codant pour l'éliciteur (Keller et al., 1999). Chez ces plantes, l'expression du gène conduit à la RH, lorsque la cryptogéine porte une séquence d'adressage pour la sécrétion dans l'espace apoplasmique. Une stratégie similaire a été employée pour localiser la reconnaissance de l'éliciteur PopA de Ralstonia solanacearum chez le tabac. PopA est secrété par la bactérie à l'aide d'un mécanisme de pathogénicité appelé sécrétion de type III qui permet non seulement la sécrétion mais aussi l'injection directe des facteurs de pathogénîcité bactériens dans la cellule hôte eucaryote. Nous avons généré des tabacs transgéniques exprimant de façon contrôlée le gène popA contenant ou non une séquence signal pour l'adressage extracellulaire. Après induction du promoteur, les plantes produisent PopA et réagissent par la formation de nécroses (Belbahri et al., 2001). Cette réactivité conférée par PopA est indépendante de l'adressage de la protéine et, dans les deux cas, l'activité de PopA se situe dans le plasmalemme végétal. Des expériences in vitro ont permis de déterminer que PopA, contrairement à la cryptogéine, peut s'intégrer dans le plasmalemme des cellules végétales et permettre la formation de pores à travers la bicouche phospholipidique. Nous discuterons les mécanismes potentiels qui se trouvent à la base du déclenchement de la RH par PopA. (Texte intégral)

Mots-clés Agrovoc : protéine microbienne, résistance aux maladies, mécanisme de défense, Phytophthora cryptogea, Ralstonia solanacearum

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Racapé Judith, INRA (FRA)
  • Belbahri Lassaad, INRA (FRA)
  • Parlange Francis, INRA (FRA)
  • Nicole Michel, IRD (FRA)
  • Boucher Christian, INRA (FRA)
  • Keller Harald, INRA (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/490578/)

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