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Etude de l'apparition des foyers de maladie de rhizoctone brun dans un champ de betteraves naturellement infesté : mesure du potentiel infectieux et de la réceptivité des sols

Guillemaut Cécile, Alabouvette Claude, Garressus Samuel, Steinberg Christian. 2002. Etude de l'apparition des foyers de maladie de rhizoctone brun dans un champ de betteraves naturellement infesté : mesure du potentiel infectieux et de la réceptivité des sols. In : Journées Jean Chevaugeon : IVe rencontres de phytopathologie - mycologie du 13 au 17 mars 2002. [Résumés]. CIRAD-MIDEC, INRA, CNRS, SFP. Montpellier : CIRAD, Résumé, 1 p. Journées Jean Chevaugeon, Rencontres de phytopathologie-mycologie. 4, Aussois, France, 13 Mars 2002/17 Mars 2002.

Communication par affiche
Texte intégral non disponible.

Résumé : La maladie de pourriture racinaire de la betterave sucrière due à Rhizoctonia solani est une maladie qui apparaît en foyers. En monoculture de betteraves, ces foyers apparaissent successivement dans des zones différentes d'un même champ. Afin de mieux comprendre ce phénomène, des mesures de potentiel infectieux et de réceptivité ont été réalisées à partir d'échantillons de sol provenants d'un champ naturellement infesté par Rhizoctonia solani. La mesure du potentiel infectieux vise à déterminer la capacité d'un sol naturellement infesté à produire la maladie. La mesure de la réceptivité du sol vise à déterminer la capacité d'un soi à permettre l'expression d'un inoculum artificiellement introduit. En fin de culture, des échantillons de sol d'environ 500 mL ont été prélevés dans 10 foyers différents, et dans 5 zones indemnes de maladie. Les échantillons ont été ensuite poolés pour constituer les échantillons "dans foyer" ou DF et "hors foyer" ou HF, Le sol désinfecté par autoclavage a été utilisé comme témoin dans le test de réceptivité. Les mesures du potentiel infectieux et de la réceptivité de ces 2 échantillons ont été mesurées à l'aide de 2 biotests. Ces tests biologiques consistent à apporter 60 ml de sol au collet de 48 plantules de lins: - la mesure du potentiel infectieux du sol s'effectue en diluant le sol à tester dans le même sol désinfecté de manière à établir une régression entre le taux de mortalité-dilution de sol, - la mesure de la réceptivité du sol s'effectue en apportant des doses croissantes d'inoculum de R. solani dans le sol à tester de manière à établir une régression mortalité-dose d'inoculum. Dans le test du potentiel infectieux, aucune fonte n'a été observée au niveau des plantules inoculées par l'échantillon HF quelle que soit la dilution, alors que l'échantillon DF présente une activité infectieuse élevée. En ce qui concerne le test de réceptivité, le nombre de plantules fondues aùgmente avec la dose d'inoculum pour tous les sols. Ces valeurs tendent vers un plateau différent suivant les échantillons: 90% de mortalité pour le témoin désinfecté et seulement 58% et 46% pour HF et DF respectivement après 14 jours d'inoculation. La meilleure résistance du sol DF laisse supposer qu'une microflore indigène aux foyers inhibe l'activité infectieuse de l'inoculum apporté dans ce sol. Ceci expliquerait la mobilité des foyers d'une année sur l'autre. La forte sensibilité obtenue après désinfection du sol (témoin) conforte cette hypothèse. (Texte intégral)

Mots-clés Agrovoc : Beta vulgaris, Rhizoctonia solani, relation plante sol, épidémiologie

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Guillemaut Cécile, INRA (FRA)
  • Alabouvette Claude, INRA (FRA)
  • Garressus Samuel, ITB (FRA)
  • Steinberg Christian, INRA (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/490685/)

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