Agritrop
Accueil

Rapport de visite au Pérou du 12 au 16 août 2002

Louise Claude. 2002. Rapport de visite au Pérou du 12 au 16 août 2002. Montpellier : CIRAD-CP, 21 p. N° de rapport : CP_SIC 1530

Rapport de mission
Texte intégral non disponible.

Résumé : Le marché péruvien des huiles et corps gras est caractérisé par l'importance de l'huile de poisson, sous-produit de l'activité de pêche, très importante dans ce pays et par la part importante des produits importés: la moitié des matières premières traitées par l'industrie des huiles et graisses alimentaires est importée. Le groupe Romero possède environ 85% de ce marché est se trouve donc en situation de quasi monopole. Des études ont montré que 1,4 million d'hectares étaient très favorables au développement du palmier à huile au Pérou. De plus, il reste la seule culture alternative, après la chute des cours de certaines matières premières, pour lutter contre les cultures illicites. Un projet d'élaéiculture a été initié par le PNUD en 1990-91. Devant le succès obtenu, le gouvernement veut promouvoir cette culture avec un double objectif: - culture alternative - réduire les importations. En 2000, il promulgue un décret qui déclare d'intérêt national l'installation de plantations de palmier à huile. Il veut atteindre 50.000 ha de palmeraies installées en 2010. Cinq régions sont retenues pour développer cette culture: Maniti dans le Loreto, Caynarachi et Tocache dans le San Martin, Neshuya et Aguaytia dans l'Ucayali. Des projets financés par le PNUD et le gouvernement sont déjà en cours dans 3 régions. Des contacts avec des investisseurs colombiens et malais ont été établis afin de développer la région de Maniti. A la demande du gouvernement, une étude de faisabilité est également en train d'être réalisée par la FAO afin de préparer un dossier pour une demande de financement auprès de la Banque Mondiale. Ce projet, s'appuyant sur la lutte contre les cultures illicites, a toutes les chances d'être accepté. Le marché des semences de palmier, de l'ordre de 100.000 à 150.000 graines germées par an actuellement, va certainement se dynamiser d'ici à 2 ou 3 ans. Si le projet FAO respecte le calendrier prévu, la demande sera de 3 à 3,5 millions de graines sèches par an entre 2004 et 2008. Il existe deux fournisseurs de semences actuellement sur le marché: ASD et le CIRAD. Ce dernier est bien positionné et va certainement le rester malgré un certain nombre de problèmes (conditionnement des graines en particulier) qu'il faudra résoudre rapidement. Il peut espérer obtenir la moitié de ce marché, en comptant avec l'arrivée probable d'autres fournisseurs, Dami notamment. Mais pourra-t-il fournir un nombre suffisant de semences, au moins les premières années, avec les difficultés actuelles des stations africaines et le développement simultané des marchés de semences en Colombie ou ailleurs ?

Mots-clés Agrovoc : Elaeis guineensis

Mots-clés géographiques Agrovoc : Pérou

Classification Agris : E16 - Économie de la production
F03 - Production et traitement des semences

Auteurs et affiliations

  • Louise Claude, CIRAD-CP-PALMIER (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/509438/)

Voir la notice (accès réservé à Agritrop) Voir la notice (accès réservé à Agritrop)

[ Page générée et mise en cache le 2024-03-20 ]