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Contribution à l'étude de la biologie de Xanthomonas Campestris pv.Corylina

Pruvost Olivier. 1985. Contribution à l'étude de la biologie de Xanthomonas Campestris pv.Corylina. Rennes : ENSAR, 28 p. Memoire DEA : Sciences phytosanitaires : Ecole nationale supérieure agronomique de Rennes

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : L'étude de la survie épiphylle de Xanthomonas campestris pv. corylina, en cultures in vitro et en conditions naturelles montre une certaine analogie sur le plan de la dynamique des populations. La bactérie se multiplie et se maintient entre 10 et 10 cellules par feuille. Après l'installation de quatre espèces bactériennes en conditions naturelles, la bactérie pathogène homologue ( X.c. pv. corylina ) se multiplie sur les feuilles puis se maintient à haut niveau, l'espèce pathogène hétérologue (X.c. pv. juglandis ) et les deux espèces saprophytes installées (Erwinia herbicol et souche T 43.3 ) se maintiennent uniquement. Les deux méthodes (lavage et broyage des feuilles) qui ont servi à suivre la dynamique des populations ont donné des résultats très différents en conditions naturelles et peu différents en cultures in vitro. Les observations en microscopie électronique à balayage explique bien ce phénomène, car en cultures in vitro, les bactéries sont relativement superficielles et colonisent toutes les parties des deux faces de la feuille. Elles sont toujours observées sous forme de cellules isolées ou d'amas non agglutinés dans un mucus, in-vivo, les bactéries ne colonisent que des sites protégés de la feuille ( surtout les dépressions existant entre les cellules épidermiques des nervures et le voisinage des trichomes). 8 à 15 jours après pollution, les bactéries ne survivent qu'à la face inférieure. Les deux espèces saprophytes installées se maintiennent sous forme de cellules isolées ou de petits amas non agglutinés, mais celles du genre Xanthomonas se maintiennent sous forme d'amas fortement agglutinés dans un mucus. L'apparition de symptômes foliaires n'a été observée que sur cultures in-vitro. En microscopie électronique, le processus d'infection se traduit par une pénétration des bactéries par l'ostiole des stomates, multiplication de celles-ci dans la chambre sous stomatique et émergence de paquets bactériens enrobés dans un mucus, qui polluent la surface foliaire environnante. Une étude de l'expression du pouvoir pathogène en cultures in-viro a montré une différence nette de sensibilité entre Fertile de Coutard et Segorbe.

Mots-clés Agrovoc : Xanthomonas campestris

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Pruvost Olivier, Université de Rennes (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/519745/)

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