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Les ressources en eau du barrage d'el Haouareb et des nappes adjacentes, vallée du Mergellil, Tunisie centrale

Leduc Christian, Beji Ridha, Calvez Roger. 2005. Les ressources en eau du barrage d'el Haouareb et des nappes adjacentes, vallée du Mergellil, Tunisie centrale. In : Gestion intégrée de l'eau au sein d'un bassin versant : actes de l'atelier du Programme commun systèmes irrigués (PCSI), 2-3 décembre 2003, Montpellier, France. Bouarfa Sami (ed.), Kuper Marcel (ed.), Le Goulven Patrick (ed.). CIRAD, IRD, CEMAGREF, PCSI. Montpellier : CIRAD, 7 p. ISBN 2-87614-591-X Atelier du PCSI (Programme Commun Systèmes Irrigués) sur la Gestion Intégrée de l'Eau au Sein d'un Bassin Versant. 3, Montpellier, France, 2 Décembre 2003/3 Décembre 2003.

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Titre anglais : Water resources in the El Haouareb reservoir and connected aquifers (Mergellil valley, central Tunisia)

Résumé : Dans la vallée du Merguellil, le barrage d'el Haouareb sépare le haut-bassin, très varié dans sa géologie, sa morphologie et son hydrologie, de la vaste plaine alluviale, plus homogène, élément de la plaine de Kairouan. Le barrage construit en 1989 bloque tous les écoulements vers l'aval et provoque involontairement l'infiltration des eaux de surface vers un karst puissant, lui-même en contact avec plusieurs aquifères. Les interactions entre les diverses composantes hydrologiques régionales sont nombreuses et encore insuffisamment quantifiées. Nous donnons ici l'état des connaissances actuelles et les prochaines recherches à entreprendre. Comme attendu en milieu méditerranéen semi-aride, les apports au barrage sont très variables dans le temps. A plus de 60%, ils disparaissent dans le karst. La recharge des aquifères, qui s'effectuait autrefois lors des crues les plus fortes du Merguellil, connaît donc un nouveau régime. Les années les plus humides induisent toujours une remontée des piézométries des nappes adjacentes (Aïn el Beidha à l'amont, alluvions de la plaine de Kairouan à l'aval). Cependant, le trait régional majeur est la surexploitation de la nappe alluviale par des forages de plus en plus nombreux répondant à une forte extension de l'irrigation. La baisse de cette nappe dépasse 1 m/an par endroits et rien ne peut présumer une diminution de cette chute dans les prochaines années.

Mots-clés Agrovoc : hydrologie, barrage, eau superficielle, infiltration, nappe souterraine, épuisement des ressources

Mots-clés géographiques Agrovoc : Tunisie

Classification Agris : P10 - Ressources en eau et leur gestion

Auteurs et affiliations

  • Leduc Christian, IRD (FRA)
  • Beji Ridha, CRDA (TUN)
  • Calvez Roger, IRD (TUN)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/526915/)

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