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Contribution à l'évaluation des systèmes de culture plurispécifiques en milieu tropical : cas des agroforêts à base de cacaoyers au Cameroun

Blanchard Morgane. 2008. Contribution à l'évaluation des systèmes de culture plurispécifiques en milieu tropical : cas des agroforêts à base de cacaoyers au Cameroun. Paris : AgroParisTech, 74 p. Mémoire de master : Sciences et technologies du vivant : AgroParisTech

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : Le cacaoyer (Theobroma cacao) est la troisième culture pérenne d'exportation dans les zones forestières humides (Donald 2004). Au Cameroun, en particulier, 400 000 ménages vivent directement des produits issus des cacaoyères (Jagoret et Nyassé 2004). Pourtant très peu d'études ont porté sur leurs fonctionnements et l'élaboration du rendement cacaoyer en situation agroforestière. Dans le Centre Cameroun, la cacaoculture est pratiquée sur des systèmes agroforestiers, à base de cacaoyer (SAFC) qualifiés de complexes car: (i) ce sont des associations temporelles (ii) et spatiales (iii) dont la diversité spécifique est élevée (iv) et les fonctions très variées. (iv) Enfin, les différentes espèces fonctionnent sur des pas de temps différents. Ces caractéristiques limitent l'application des méthodes d'évaluation des systèmes de cultures (tel le Diagnostic Agronomique Régional, Doré et al. 1997, 2004), qui sont établies pour des agrosystèmes monospécifiques et équiennes de milieu tempéré. Une méthode d'évaluation des performances des SAFC a été proposée à partir d'un réseau de 60 cacaoyères du Centre-Cameroun réparties dans trois zones aux conditions pédoclimatiques distinctes. Trois niveaux d'analyse ont été abordés: la parcelle, la composante cacaoyère et enfin des groupes homogènes d'individus. A l'échelle de la parcelle, une méthode d'estimation de l'importance relative, à dires d'acteurs (Méthode de distribution des cailloux, Sheil 2004) a permis de révéler les attentes fonctionnelles des exploitants et les espèces qu'ils considèrent les plus importantes. A l'échelle de la composante cacaoyère, un modèle linéaire généralisé a été établi et permet une assez bonne prédiction des rendements parcellaires (R2=0,77). Ces travaux ont révélés le fort effet négatif des densités de plantation en espèces associées, sur les variables morphologiques des cacaoyers. Les travaux à l'échelle individuelle ont permis de s'intéresser plus spécifiquement à certains éléments des pratiques culturales, en particulier, nous avons pu identifier en partie les caractéristiques morphologiques essentielles à la production de l'individu. Nous concluons qu'il est nécessaire d'approfondir les recherches agronomiques sur ces systèmes complexes et de mettre au point des outils permettant d'évaluer les bénéfices écologiques qu'ils apportent.

Mots-clés Agrovoc : Theobroma cacao, système de culture, rendement, agroforesterie, espacement

Mots-clés géographiques Agrovoc : Cameroun

Classification Agris : F08 - Systèmes et modes de culture
F01 - Culture des plantes

Auteurs et affiliations

  • Blanchard Morgane, AgroParisTech (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/546502/)

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