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Perceptions et connaissances nutritionnelles en Languedoc-Roussillon

Ledésert Bernard, Ruiz Inca, Le Bihan Geneviève, Holdsworth Michelle, Belen Jacqueline, Bernard Pierrick, Bricas Nicolas, Dormont Anne-Sophie, Maille Sylvia, Padilla Martine, Romarin J.P., Rougy Béatrice. 2010. Perceptions et connaissances nutritionnelles en Languedoc-Roussillon. Montpellier : DRASS, 16 p. (Baromètre santé nutrition 2008)

Document technique et de recherche
Texte intégral non disponible.

Résumé : Comment la population perçoit-elle son alimentation ? Une alimentation équilibrée correspond en premier lieu à une alimentation variée et le fait de " favoriser certains aliments ", mais " éviter certains aliments " et " manger en quantités raisonnables " semblent également importants en Languedoc-Roussillon. Ces derniers items ainsi que " ne pas grignoter " sont plus cités qu'en 2002. Un autre élément a également augmenté au cours des six dernières années : il s'agit de la représentation de l'acte alimentaire " un moyen de conserver la santé ". Toutefois, la convivialité et le plaisir, dans l'acte alimentaire comme dans l'acte culinaire restent bien présents. Si, comme l'ont montré plusieurs auteurs, un des traits culturels du rapport des Français1,2 et des habitants du Languedoc-Roussillon3 à l'alimentation est l'importance accordée au plaisir et à la convivialité, les préoccupations relatives à la santé deviennent importantes, sous l'effet notamment des campagnes d'information nutritionnelle et de la communication médiatique sur ce thème. Il paraît donc souhaitable de conserver l'importance du plaisir et de la convivialité dans des programmes de promotion de la santé. La population devient-elle plus corpulente ? Non, il y a une stabilisation de la corpulence déclarée dans la région. Il y a moins d'obésité en Languedoc-Roussillon que dans la reste de la France. Cela concerne plutôt les hommes et les personnes avec moins de diplômes. Un tiers des personnes en surpoids se trouve de poids normal et plus de la moitié des obèses se trouve juste " un peu trop gros " voire même de poids normal. À l'inverse, presqu'un quart des personnes de corpulence normale se trouve trop gros. Des interventions semblent nécessaires sur l'image corporelle et sur ce qu'est une " bonne " corpulence en ciblant particulièrement les hommes et les personnes défavorisées. Les programmes de nutrition ont-ils un effet sur les connaissances et les perceptions ? Les habitants en Languedoc-Roussillon ont globalement de bonnes connaissances sur l'alimentation et celles-ci ont augmenté entre 2002-2008 sauf pour deux allégations mais pour lesquelles les connaissances étaient déjà bonnes. Par ailleurs, les repères de consommation du PNNS sont relativement bien connus à présent, sauf ceux concernant les féculents et les produits laitiers. De même, les liens entre l'alimentation et l'apparition de certaines maladies semblent également bien connus de la population. Toutefois, les hommes et les personnes ayant un faible niveau d'éducation et de revenus ont de moins bonnes connaissances. Elles se déclarent d'ailleurs moins bien informées sur l'alimentation que les autres. Ce constat invite peut-être à un ciblage des actions visant à améliorer les connaissances tout en tenant compte que les médias restent la principale source d'information sur l'alimentation pour la population. La lecture des étiquettes nutritionnelles semblent rester un exercice difficile pour la moitié de ceux qui les lisent lors des achats alimentaires (soit la moitié de la population). Au-delà des initiatives nationales et européennes en cours, des actions auprès des publics en difficultés pourraient être menées sur cet axe. Enfin, on relèvera que la population de la région se dit particulièrement influencée par la santé quand elle compose ses menus. Ceci rejoint les observations précédentes et est peut-être un effet des campagnes médiatiques " pour votre santé, ... ". Certains groupes de population présentent-ils des particularités ? Les personnes âgées voient l'acte alimentaire plus comme un moyen de conserver leur santé qu'un plaisir. Elles sont également plus en surcharge pondérale que les plus jeunes et ont des niveaux de connaissances variables alors qu'elles ont plutôt une perception de leur consommation alimentaire et de leur activité physique correspondant à la réalité. Le plaisir est aussi moins important pour les personnes les moins diplômées ou à faibles revenus qui sont également ce

Classification Agris : S01 - Nutrition humaine - Considérations générales
E73 - Économie de la consommation

Editeurs scientifiques et affiliations

  • Ledésert Bernard, ORS (FRA)

Auteurs et affiliations

  • Ruiz Inca, ORS (FRA)
  • Le Bihan Geneviève, CRES-LR (FRA)
  • Holdsworth Michelle, IRD (FRA)

Contributeurs et affiliations

  • Belen Jacqueline, ORS (FRA) - collaborateur
  • Bernard Pierrick, UM1 (FRA) - collaborateur
  • Bricas Nicolas, CIRAD-ES-UMR MOISA (FRA) ORCID: 0000-0002-7627-3852 - collaborateur
  • Dormont Anne-Sophie, GRSP Languedoc-Roussillon (FRA) - collaborateur
  • Maille Sylvia, DRASS LANGUEDOC-ROUSSILLON (Languedoc-Roussillon) (FRA) - collaborateur
  • Padilla Martine, IAMM (FRA) - collaborateur
  • Romarin J.P., DRASS LANGUEDOC-ROUSSILLON (Languedoc-Roussillon) (FRA) - collaborateur
  • Rougy Béatrice, Conseil régional (Languedoc-Roussillon) (FRA) - collaborateur

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/566733/)

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