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etude de l'interaction d'un champignon mycorhizien à arbuscules (Glomus intraracices) et d'un champignon pathogène racinaire (Cylindrocladium spatiphylli : approche in vitro, approche in vivo

Uyttenhove Anne. 1998. etude de l'interaction d'un champignon mycorhizien à arbuscules (Glomus intraracices) et d'un champignon pathogène racinaire (Cylindrocladium spatiphylli : approche in vitro, approche in vivo. Louvain-la-Neuve : UCL, 107 p. Mémoire d'ingénieur : Agronomie : Université catholique de Louvain

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : En Guadeloupe, la culture bananière occupe une place importante dans l'économie locale. Depuis le début des années 80, on assiste à une décroissance des rendements souvent importante et attribuée notamment à un champignon phytopathogène du système racinaire, le Cylindrocladium spatiphylli. Les champignons mycorhiziens à arbuscules (MA) sont naturellement présents dans les sols cultivés sous bananeraies. Leurs effets sur la croissance et la tolérance/résistance des plantes face aux pathogènes telluriques sont largement établis a l'heure actuelle. Le but de notre travail a dés lors consisté à étudier l'interaction entre le C. spatiphylli et un champignon MA, à la fois en condition in vitro et en pépinière. La première approche (in vitro) avait pour but de mettre en évidence le rôle des composés solubles et volatils du C. spatiphylli sur la germination et la croissance de spores de G. intraradices. Dans la seconde approche, le rôle d'une mycorhization précoce de vitroplants de bananiers sur l'incidence du C. spatiphylli a été étudiée. Au terme des expériences in vitro, nous pouvons confirmer l'effet direct des composés solubles de C. spatiphylli sur G. intraradices. Ces composés solubles montrent une croissance maximale du G. intraradices pour une dose optimale de 25 ml d'exsudats. Au terme de l'expérience in vivo, nous avons pu confirmer l'apport bénéfique d'une mycorhization précoce vis-à-vis du champignon pathogène. En effet, une diminution de 20% des nécroses racinaires est constatée chez les bananiers mycorhizes par rapport au témoin. Il est donc possible que le champignon MA ait un effet prophylactique vis-à-vis du C. spatiphylli. L'influence négative du C. spatiphylli sur les paramètres de croissance du bananier tels que le poids frais et le poids sec est confirmée dans ce travail. L'établissement de la symbiose mycorhizienne pendant la phase de sevrage se traduit par une croissance ralentie des bananiers par rapport au témoin. Mais une fois le champignon MA établi, les bananiers semblent mieux répondre au stress provoqué par le passage en pot et par l'attaque du pathogène.

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes
P34 - Biologie du sol
F62 - Physiologie végétale - Croissance et développement

Auteurs et affiliations

  • Uyttenhove Anne, UCL (BEL)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/571146/)

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