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Contribution des activités vétérinaires à la sécurité alimentaire mondiale pour les aliments issus des animaux terrestres et aquatiques

Bonnet Pascal, Lancelot Renaud, Seegers Henri, Martinez Dominique. 2011. Contribution des activités vétérinaires à la sécurité alimentaire mondiale pour les aliments issus des animaux terrestres et aquatiques. . OIE. Paris : OIE, 15 p. Session Génerale de l'OIE. 79, Paris, France, 22 Mai 2011/27 Mai 2011.

Communication sans actes ; Article de recherche
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Titre anglais : Contribution of veterinary activities to global food security for food derived from terrestrial and aquatic animals / Titre espagnol : Contribución de las actividades veterinarias a la seguridad alimentaria mundial para los alimentos derivados de los animales terrestres y acuáticos

Résumé : L'agriculture fait aujourd'hui face au défi de nourrir 9 milliards d'êtres humains à l'horizon d'une quarantaine d'années tout en préservant les ressources de la planète. La croissance de la demande en denrées alimentaires dans un contexte de changement global nécessite une mutation majeure des pratiques de l'agriculture purement productiviste vers celles d'une intensification écologique. La sécurité alimentaire ne se limite toutefois pas à l'unique aspect quantitatif de l'alimentation. La sécurité alimentaire n'existe que lorsque l'accès est assuré à une nourriture sûre et nutritive qui satisfasse les besoins et les préférences alimentaires pour une vie active et saine. L'élevage y contribue fortement en tant que source d'énergie et de protéines de haute valeur nutritionnelle, de micronutriments, et en contribuant au revenu des acteurs des filières de production, de transformation et de commercialisation au plan national et international, et in fine au PIB1 des nations. Tout problème sanitaire ou contamination intervenant dans les systèmes de production et les filières animales a donc des répercussions complexes tout au long de la chaîne alimentaire allant des lieux de production à l'assiette. Le secteur vétérinaire est de ce fait un des garants de la stabilité et de l'évolution programmée du système alimentaire mondial par les activités qu'il déploie au niveau de toutes ses étapes : production au sein des exploitations, transformation, distribution et commercialisation des produits au niveau national et international. Les réponses à un questionnaire distribué par l'OIE2 aux services vétérinaires de ses 178 Pays membres montrent que tous les pays qui ont répondu ont mis en place un cadre institutionnel, législatif et technique organisant les activités vétérinaires. Les budgets et ressources humaines alloués font cependant apparaître une grande disparité entre les pays industrialisés et les pays en développement avec un sous-investissement chronique dans les pays les moins riches illustré par le fait que pour plus de 60 % des pays l'investissement public dans les domaines concernés est de moins de 2US$ par an et par habitant. Les deux grandes catégories d'activités centrées sur la gestion de la santé animale et sur la sécurité sanitaire des aliments sont organisées de façon classique avec des systèmes de surveillance et de contrôle, de traçabilité et d'analyse de laboratoire faisant intervenir des partenaires publics et privés. Les niveaux d'activité et d'opérationnalité qui dépendent directement des ressources allouées montrent également une disparité entre pays riches et pauvres. La perception exprimée par la majorité des services vétérinaires enquêtés est que leurs activités ont un impact élevé sur la sécurité alimentaire, avec la perception d'un impact assez homogène sur les quatre composantes de la sécurité alimentaire que sont la disponibilité, l'accessibilité, l'utilisation, la durabilité. La quasi-totalité des pays souhaite que l'OIE s'implique encore davantage avec eux dans le domaine de la sécurité alimentaire tout en renforçant ses actions sur l'influence de l'élevage sur les changements environnementaux.

Résumé (autre langue) : Agriculture is today facing with the challenge of feeding the world's population, forecast to reach 9 billion over the coming 40 years, while at the same time preserving the earth's resources. The growth in demand for food products in a context of global change requires a major move away from purely productivist agricultural practices to ecological intensification methods. Food security is not, however, limited solely to the quantitative aspects of the food supply. Food security exists when there is reliable access to safe and nutritious food that meets dietary needs and food preferences for an active and healthy life. Livestock and fish productions make a strong contribution as a source of energy, protein with a high nutritional value and micronutrients, as well as by contributing to the income of those engaged in the production, processing and marketing chains at national and international level, and ultimately to countries' GDP. Any health problem or contamination that occurs in production systems and marketing chains will therefore have complex repercussions throughout the food chain “from farm to fork”. The veterinary sector is consequently one of the guarantors of the stability and programmed development of the world food system through the activities it deploys at each stage in the system: production at farm level and processing, distribution and marketing at national and international level. The replies to a questionnaire that the OIE1 sent to the Veterinary Services of its 178 Member Countries indicate that all those which have replied have established an institutional, legislative and technical framework organising veterinary activities. However, the allocated budgets and resources reveal a wide disparity between industrialised countries and developing countries, with chronic underinvestment in the least wealthy countries, illustrated by the fact that in more than 60% of the countries public investment in the relevant fields amounts to less than USD 2 per capita per year. The two main categories of activities, focused on animal health management and food safety, are organised along classical lines with systems of surveillance and control, traceability and laboratory analyses involving both public and private sector partners. The levels of activity and operational effectiveness, which are directly dependent on the allocated resources, also reveal the disparity between rich and poor countries. The majority of Veterinary Services perceived their activities as having a high impact on food security, the perception being of a fairly homogeneous impact on the four components of food security, namely availability, access, utilisation and sustainability. Virtually all of the countries wished the OIE to further increase its involvement and support in the field of food security while stepping up its work on the influence of animal production on environmental change.

Classification Agris : L70 - Sciences et hygiène vétérinaires - Considérations générales
S01 - Nutrition humaine - Considérations générales
Q03 - Contamination et toxicologie alimentaires

Auteurs et affiliations

  • Bonnet Pascal, CIRAD-ES-UMR SELMET (FRA)
  • Lancelot Renaud, CIRAD-BIOS-UMR CMAEE (FRA)
  • Seegers Henri, INRA (FRA)
  • Martinez Dominique, CIRAD-BIOS-UMR CMAEE (FRA)

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/577892/)

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