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Wild forests of silviculture

Aubréville André, Bossanyi Ilona. 2015. Wild forests of silviculture. Bois et Forêts des Tropiques (323) : 55-64.

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Version publiée - Anglais
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Titre français : Forêts sauvages ou sylviculture / Titre espagnol : Bosques vírgenes o sivicultura

Quartile : Q4, Sujet : FORESTRY

Résumé : In the forested countries around the Gulf of Guinea, enrichment planting in dense forests with few naturally occurring commercial species began in the 1920s. It is clearly necessary to offset forest losses from logging by conducting silvicultural operations to reconstitute a forest's initial composition using suitable species. Such a strategy, which is sometimes strongly opposed but would convert wild forests into forests with greater potential value, can only be applied with a view to the long term. And this is only possible if the means provided to foresters are guaranteed over the long term. Enrichment planting is justified by the small number of commercial forest species, which will still be the same species in fifty years' time because they have the best technical properties. A for¬est enriched with okoumé, limbo and niangon to produce 50 or 60 commercially valuable trees per hectare will therefore always have more value than a wild for¬est. Enrichment is also justified by the increasing rarity of the most sought-after species, which cannot regenerate under dense cover. For example, we know that the abundance of okoumé in certain areas is the result of early human settlements that have since disappeared. Enrichment is also justified as a means of preventing logging from encroaching into the entire forest and gradually destroying it. Sawmills often decimate the forest surrounding them, and forest roads contribute to its fragmentation until crop fields take over the soil entirely. With no listing of protected forests and no silviculture, within just a few decades there would be no more economically viable forestry and no more forest industries manufacturing timber products for export. Abstract adapted by the editorial team.

Résumé (autre langue) : Dans les pays forestiers du Golfe de Guinée, l'enrichissement des forêts denses, naturellement très pauvres en essences commercialisables, a vu le jour dans les années 1920. Il apparaît en effet indispensable de compenser les pertes de l'exploitation par des opérations sylvicoles qui assureront la reconstitution de la composition primitive en bonnes espèces. Une telle activité, parfois vivement détractée, mais qui convertirait pourtant favorablement des forêts sauvages en forêts valorisables, ne peut être conçue que dans la durée. Cela n'est possible que si les moyens mis à disposition des forestiers sont garantis durablement. L'enrichissement se justifie par le faible nombre d'essences forestières commercialisées, lesquelles demeureront les mêmes dans cinquante ans parce qu'elles disposent des meilleures propriétés technologiques. Une forêt enrichie en okoumés, limbos et niangons, avec une production de 50 à 60 arbres exploitables par hectare, aura donc toujours plus de valeur qu'une forêt sauvage. Cet enrichissement est justifié par la raréfaction progressive des espèces les plus exploitées, inaptes à se renouveler sous un couvert dense. On sait par exemple que les zones riches en okoumés ne le sont que parce qu'elles ont été précédées par l'occupation ancienne de populations humaines qui ont depuis disparu. L'enrichissement se justifie aussi pour éviter que l'exploitation ne se diffuse à l'ensemble des massifs forestiers et entraîne progressivement leur disparition. Les scieries font en effet souvent le vide autour d'elles, et les pistes forestières concourent au mitage des forêts, jusqu'à leur mise en valeur agricole. Sans classement de forêts et sans sylviculture, il n'y aura plus, dans quelques dizaines d'années, ni forêts économiquement exploitable, ni industries forestières en vue du commerce d'exportation. Résumé adapté par la rédaction de la revue.

Mots-clés Agrovoc : forêt tropicale humide, forêt primaire exploitée, sylviculture, régénération naturelle, régénération artificielle, plantation forestière, aménagement forestier, protection de la forêt, réserve forestière, industrie forestière, abattage d'arbres, reconstitution forestière, Aucoumea klaineana, espèce en danger, développement forestier, exploitation forestière

Mots-clés géographiques Agrovoc : Gabon, Côte d'Ivoire, golfe de Guinée

Mots-clés complémentaires : Forêt enrichie

Classification Agris : K01 - Foresterie - Considérations générales
K10 - Production forestière
K70 - Dégâts causés aux forêts et leur protection

Champ stratégique Cirad : Axe 1 (2014-2018) - Agriculture écologiquement intensive

Auteurs et affiliations

  • Aubréville André, CTFT (FRA)

Contributeurs et affiliations

  • Bossanyi Ilona - traducteur

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/579218/)

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