Agritrop
Accueil

In search of the forest in Côte d'Ivoire, parts 1 & 2

Aubréville André, Bossanyi Ilona. 2015. In search of the forest in Côte d'Ivoire, parts 1 & 2. Bois et Forêts des Tropiques (323) : 71-102.

Article de revue ; Article de revue à facteur d'impact Revue en libre accès total
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Anglais
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
579224.pdf

Télécharger (4MB) | Prévisualisation

Titre français : A la recherche de la forêt en Côte d'Ivoire / Titre espagnol : A la búsqueda del bosque en Costa de Marfil

Quartile : Q4, Sujet : FORESTRY

Résumé : Until 1935, tracts of virgin forest could still be seen when travelling along the roads of Côte d'Ivoire. Since then, with the un¬bridled expansion of coffee and rain-fed rice crops, runaway forest clearing has been the rule. Farmers fleeing the depre¬dations of the agouti, or of parasitic fam¬ily members, move away to clear more distant forests. By 1957, an expedition was needed to search for primary forests. A new road would destroy a forest within ten years, and loggers would only come through once. With the disappearance of Africa's dense humid forests, the dry sea¬son in its Sudano-Sahelian regions has grown longer. It is also important to map the areas of primary forest before they disappear altogether. The study presented here aimed to classify the vegetation of Côte d'Ivoire's forests on the basis of 12 transects in dense humid forests, since the phytosociological approach is not robust enough to produce such an analysis. Two groups characterised by specific botani¬cal families were identified: “dense humid semi-deciduous forests with Malvaceae and Ulmaceae”, and “dense humid forests with evergreen leguminous species”. How¬ever, some species with high dispersal po-tential, which are abundant in secondary forests, especially Triplochiton and Termi¬nalia, do not fit into this classification. The fact that the areas of distribution of cer¬tain species are discontinuous may be ac¬counted for by seed dispersal, but also by the palaeohistory of the flora and climate. Similarly, the ecological area concept can¬not be applied to rare or locally endemic species. This study also discusses sev¬eral indigenous invasive species, such as Scaphopetalum amoemum and Chidlowia sanguinea, whose growth prevents forest regeneration. Finally, it discusses the pres¬ence within humid forests of patches of sa¬vannah, which are always of edaphic and not anthropic origin. Abstract adapted by the editorial team.

Résumé (autre langue) : Jusqu'à 1935, on pouvait encore voir en Côte d'Ivoire des forêts intactes le long des routes. Depuis, avec l'extension démesu¬rée de la culture du café et du riz pluvial, le défrichement s'emballe. L'agriculteur fuyant les agoutis et le parasitisme fami¬lial défriche dans des forêts éloignées. En 1957, il faut aller à sa recherche pour aper¬cevoir la forêt primaire. L'ouverture d'une route la condamne en une décennie, et l'exploitation forestière ne passe qu'une fois. Avec la disparition des forêts denses humides africaines, les régions soudano-sahéliennes subiront une saison sèche plus longue. En outre, il importe d'établir des cartes d'aires de présence avant la disparition des forêts primaires. L'étude ici présentée vise à classifier la végétation fo¬restière ivoirienne et repose sur le parcours de 12 transects en forêt dense humide. L'approche phytosociologique est en effet trop imparfaite pour analyser cette végéta¬tion. Deux ensembles caractérisés par des groupes botaniques spécifiques ont été distingués : les " forêts denses semi-déci¬dues humides à malvacées et ulmacées ", et les " forêts denses humides à légumi¬neuses sempervirentes ". Les espèces à grand pouvoir de dispersion, abondantes dans les brousses secondaires, notam¬ment des genres Triplochiton ou Termina¬lia, échappent cependant à cette classifi¬cation. Les ruptures d'aires de présence chez certaines espèces tiennent ainsi à la dispersion des semences, mais aussi à la paléohistoire floristique et climatique. De même, la notion d'aire écologique ne peut s'appliquer pour les espèces rares ou pour les zones d'endémisme local. L'étude évoque également plusieurs espèces inva¬sives indigènes, comme Scaphopetalum amoemum et Chidlowia sanguinea, dont le développement bloque la régénération forestière. Elle traite enfin de l'inclusion de savanes dans des forêts humides, dont l'origine est toujours édaphique et non pas anthropique. Résumé adapté par la rédaction de la revue.

Mots-clés Agrovoc : forêt tropicale humide, déboisement, défrichement, savane, végétation, flore, forêt primaire, composition botanique, distribution géographique, taxonomie, facteur édaphique, facteur écologique, espèce en danger, Malvaceae, Ulmaceae, Fabaceae, endémie, Triplochiton, Terminalia, communauté végétale, biogéographie, inventaire forestier, culture itinérante, protection de la forêt, faune, relation plante animal

Mots-clés géographiques Agrovoc : Côte d'Ivoire

Mots-clés complémentaires : Scaphopetalum amoemum, Chidlowia sanguinea

Classification Agris : K01 - Foresterie - Considérations générales
K70 - Dégâts causés aux forêts et leur protection
F70 - Taxonomie végétale et phytogéographie

Champ stratégique Cirad : Axe 6 (2014-2018) - Sociétés, natures et territoires

Auteurs et affiliations

  • Aubréville André, CTFT (FRA)

Contributeurs et affiliations

  • Bossanyi Ilona - traducteur

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/579224/)

Voir la notice (accès réservé à Agritrop) Voir la notice (accès réservé à Agritrop)

[ Page générée et mise en cache le 2024-04-04 ]