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Experimental cocoa cultivations systems in Cameroon: agronomical and economical performances assessment

Sounigo Olivier, Feumba de Tchoua L.F., Ngnogue Hervé Todem, Mekondane R., Abolo Dieudonné, Efombagn Bruno, Bourgoing Raymond. 2017. Experimental cocoa cultivations systems in Cameroon: agronomical and economical performances assessment. In : Booklet of abstracts of the first International Symposium on Cocoa Research ISCR 2017. ICCO. Lima : ICCO, Résumé, 203-205. International Symposium on Cocoa Research – ISCR 2017 : Promoting Advances in Research to Enhance the Profitability of Cocoa Farming. 1, Lima, Pérou, 13 Novembre 2017/17 Novembre 2017.

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Résumé : On farm trial plots were set up in Cameroon, according to three intercropping designs: cocoa-fruit trees (970 cocoa trees and 160 fruit trees/ha), cocoa-oil palm trees (700 cocoa trees/ha and 120 oil palm trees / ha) and cocoa-coconut trees (810 cocoa trees / ha and 143 coconut trees/ha). Cocoa yield was recorded on 48 of these cocoa trial plots set up in five locations in Cameroon in 2006, 2007 and 2008, and showed a large range of variation (between 200 and 1,450 kg/ha/year) among plots, with an average value of 600 kg/ha/year, close to the yield usually observed on traditional cocoa plots in the central region of Cameroon. Despite their initial higher cocoa tree density, the plots where cocoa is intercropped with fruits trees show a slightly lower yield than the ones intercropped with oil palm or coconut trees. The yield of fruit trees was recorded on two sites (five plots per site) and was found to vary largely between these two sites. The gross revenue from fruits was estimated from information provided by four farmers in the site where fruit yield was higher, and was found to range between 300 and 800 US $/ha/year. In the case of two of the four plots, the cumulated annual gross revenue from cocoa and fruits was found higher than the one expected if the plot had been set up only with cocoa trees, at the cocoa density generally observed in the cocoa plots in this site (1,100 trees/ha). On the other hand, it appears that cocoa cultivation alone would have brought more revenues in the case of the two other plots. The gross annual revenue from oil palm trees, calculated from the information reported by four farmers, was found to range between 300 and 2,300 US$/ha. Two comparisons were made between annual cumulated gross revenues from cocoa and palm oil and 1) estimated revenue from cocoa if the plot was set up only with cocoa trees, at a 1,100 cocoa trees/ha 2) estimated revenue from palm oil if the plot was set up only with oil palm trees, at the recommended density of 169 trees/ha. 1)In the case of two of the four plots, intercropping failed to enhance the revenues from the plot. On the other hand, oil palm trees appeared to dramatically enhance the revenues from one of the other plot, while cocoa alone would have brought more revenue to the last plot. 2) In the case of three of the plots, intercropping cocoa with oil palm generated more revenue than oil palm only at the 169 oil palm trees/ha recommended density, the revenues being equivalent in the forth plot. The three farmers who sat up plots with intercropping cocoa with coconut trees in 2006 and 2007 whether failed to establish the coconut trees or, disappointed by the agronomical and economical of these trees, partially replaced them with oil palm trees. The consequences of these results for intercropping are discussed in the paper.

Résumé (autre langue) : Au Cameroun, des parcelles d'essais sur le terrain ont été établies selon trois organisations de cultures intercalées: cacaotiers et fruitiers (970 cacaotiers et 160 arbres fruitiers/ha), des palmiers d'huile de cacao (700 arbres de cacao/ha et 120 palmiers à huile/ha) et des cocotiers (810 arbres de cacao/ha et 143 cocotiers/ha). Le rendement du cacao a été enregistré dans 48 de ces parcelles expérimentales de cacao établies dans cinq localités au Cameroun en 2006, 2007 et 2008, et a montré un rang large de variations (entre 200 et 1,450 kg/ha/an) entre les parcelles, avec une valeur moyenne de 600kg/ha/an, proche du rendement généralement observé dans des parcelles traditionnelles de cacao dans la région centrale du Cameroun. Malgré une meilleure densité initiale de cacaotiers, les parcelles où le cacao est intercalé avec des arbres fruitiers, montrent un rendement légèrement inférieur à celui de cacaotiers intercalés avec des palmiers à huile ou des cocotiers. Le rendement des arbres fruitiers a été enregistré à deux endroits (cinq parcelles par endroit) et l'on a constaté qu'elle variait largement entre ces deux sites. Les revenus bruts des fruits ont été estimés à partir de l'information fournie par quatre agriculteurs là où le rendement du fruit a été meilleur, et l'on a constaté qu'elle oscille entre 300 et 800 dollars/ha/an. Dans le cas de deux des quatre parcelles, les revenus bruts annuels accumulés de cacao et de fruits ont été plus élevés que ce que l'on attendait si la parcelle avait été établie seulement avec des arbres de cacao, à la densité de cacao généralement observée dans les parcelles de cacao à cet endroit (1.100 arbres/ha/an). D'autre part, il paraît que la culture de cacao aurait apporté plus de revenus dans les cas de deux autres parcelles. Les revenus annuels bruts des arbres de palmiers à l'huile, calculés à partir de l'information apportée par quatre agriculteurs, ont oscillé entre 300 et 2.300 dollars/ha. Deux comparaisons ont été faites entre les revenus bruts annuels accumulés de cacao et d'huile de palmiers et 1) les revenus estimés du caco si la parcelle a été établie seulement avec des cacaotiers en raison de 1.100 arbres de cacao/ha et 2) les revenus estimés d'huile de palmier si la parcelle configurée uniquement avec des palmiers à huile à la densité recommandée de 169 arbres/ha. 1) Dans le cas de deux des quatre parcelles, la culture intercalée n'a pas amélioré les revenus de la parcelle. Bien au contraire, les palmiers à huile semblaient augmenter de manière importante les revenus de l'une des autres parcelles, tandis que le cacao aurait apporté seulement plus de revenus à la dernière parcelle. 2) Dans le cas de trois des parcelles la culture intercalée de cacao avec le palmier à huile a obtenu plus de revenus que le palmier à huile à lui tout seul à la densité recommandé de 169 palmiers d'huile/ha, les revenus étant équivalents dans la quatrième parcelle. Les trois agriculteurs qui ont planté des parcelles avec la culture intercalée de cacao avec de cocotiers entre 2006 et 2007, n'ont pas pu établir les cocotiers ou, déçus par l'agronomie et l'économie de ses arbres, ils les ont remplacés partiellement avec des palmiers d'huile. Les conséquences de ces résultats pour des cultures intercalées sont discutées dans le document.

Classification Agris : F08 - Systèmes et modes de culture
F01 - Culture des plantes
K10 - Production forestière
E16 - Économie de la production

Auteurs et affiliations

  • Sounigo Olivier, CIRAD-BIOS-UPR Bioagresseurs (CMR) ORCID: 0000-0001-6278-8903
  • Feumba de Tchoua L.F., IRAD (CMR)
  • Ngnogue Hervé Todem, IRAD (CMR)
  • Mekondane R., IRAD (CMR)
  • Abolo Dieudonné, IRAD (CMR)
  • Efombagn Bruno, IRAD (CMR)
  • Bourgoing Raymond

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/586669/)

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