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Alley cropping groundnut with Gliricidia sepium in Cote d'Ivoire: effects on yields, microclimate and crop diseases

Schroth Götz, Balle Pity, Peltier Régis. 1995. Alley cropping groundnut with Gliricidia sepium in Cote d'Ivoire: effects on yields, microclimate and crop diseases. Agroforestry Systems, 29 (2) : 147-163.

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Résumé : Il existait peu de recherches sur l'arachide (Arachis hypogaea L.) dans les systèmes de culture en couloirs, malgré toute l'importance économique et nutritionelle de cette plante. L'influence de haies de Gliricidia sepium (Jacq.) Steud. (Fabaceae) sur une culture intercalaire d'arachide fut étudié sur des sols ferralitiques (Ferralic Cambisol, Plinthic Lixisol) en zone de forêt dense humide semi-décidue en Côte d'Ivoire. L'expérience fut suivie pendant deux années successives, au cours desquelles l'arachide fut cultivée en rotation avec du riz et du maïs. Les productions d'arachide furent faibles en raison de la sécheresse des deux saisons considérées. Les haies, espacées de 5 m, ont permis d'accroître la production d'arachides dans les couloirs grâce à une augmentation du nombre de gousses par plantes; ceci permit de compenser l'espace occupé par les arbustes, ainsi que les pertes constatées, en première année seulement, sur les lignes les plus proches des haies. L'augmentation de production peut probablement s'expliquer en grande partie par une réduction des maladies ainsi que par une amélioration de la situation hydrique de la culture. L'apport d'engrais a augmenté la production de fanes d'arachide en deuxième année, mais pas celle de gousses. La mise en place de barrières souterraines entre la haie et la culture n'a pas eu d'effet sur la production de celle-ci. L'ombrage par la haie ne toucha que la première ligne d'arachide sur le côté sud des couloirs et pendant une courte période au moment de la maturation, c'est pourquoi il n'y eut pas d'effet dépressif sur la production de gousses. L'évapotranspiration potentielle fut plus faible dans les couloirs que dans les cultures pures sans haies pendant presque toute la période de culture, les réductions les plus importantes étant mesurées du côté sud du couloir, en bordure de haie. Au cours de la première année, il semble que la présence de haies ait réduit une sérieuse attaque virale sur arachide. En deuxième année, ce fut l'apport d'un paillis de Gliricidia qui réduisit l'effet de maladies fongiques de l'arachide (cercosporiose, rouille), que ce soit entre les haies ou en culture pure. Au contraire, les attaques foliaires d'origine fongique furent plus élevées sur les lignes ombragées par les haies. C'est pourquoi il apparaît nécessaire de prendre en compte les aspects phyto-sanitaires lorsque l'on utilise des haies pour réduire l'ETP au niveau d'une culture. En conclusion, les auteurs estiment que les systèmes agroforestiers peuvent contribuer à sécuriser la production d'arachide, en réduisant l'ETP et les maladies des cultures, à l'occasion d'années sèches.

Auteurs et affiliations

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/479695/)

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