Agritrop
Accueil

Politiques publiques, instruments économiques et incitations pour encourager l'investissement dans la gestion durable des forêts en Afrique centrale et de l'ouest

Karsenty Alain. 2007. Politiques publiques, instruments économiques et incitations pour encourager l'investissement dans la gestion durable des forêts en Afrique centrale et de l'ouest. In : West and Central Africa tropical forest investment forum: Issues and opportunities for investment in natural tropical forests, Accra, Ghana, 28-30 August 2007. ITTO. s.l. : s.n., 12 p. Workshop West and Central Africa tropical forest investment forum: Issues and opportunities for investment in natural tropical forests, Accra, Ghana, 28 Août 2007/30 Août 2007.

Communication sans actes
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
document_545486.pdf

Télécharger (106kB) | Prévisualisation

Titre anglais : Public policies, economic instruments and incentives for fostering forest investment in SFM in West and Central Africa

Résumé : Les régions centrales et ouest de l'Afrique ne sont pas connues pour attirer des flux majeurs d'investissements, hormis celles liées à l'extraction des matières premières: pétrole, minerais, et, dans une certaine mesure, bois. Ce déficit d'investissement a plusieurs causes, souvent liées au contexte de sécurité juridique des investissements perçu comme moins satisfaisant dans ces deux sous-régions africaines que dans d'autres pays. La sécurité juridique renvoie à la garantie juridique qui protège les contrats - ce qui implique un système administratif et juridique efficace - mais aussi à la clarté des droits fonciers, notamment dans les zones rurales et foncières. Elle implique également des administrations réactives, et un niveau tolérable de procédures bureaucratiques, qu'il est convenu d'appeler les "tracasseries" de l'administration. De nombreux investisseurs privés ont une perception négative de l'Afrique centrale et de l'ouest sur ces différents plans, ce qui limite les investissements à long terme dans le secteur manufacturier (hormis le cas où l'accès à des ressources naturelles est en jeu). Le problème est aujourd'hui redoublé par la place particulière qu'a acquise la Chine dans le commerce international et comme centre de fabrication privilégié de l'industrie mondiale. Ces handicaps sont également l'une des principales raisons du faible développement en Afrique centrale et de l'ouest, de ce qu'on peut nommer les "nouveaux instruments contractuels et/ou de marché pour la protection de l'environnement" liés aux grandes conventions internationales comme celles sur les changements climatiques ou celle sur la diversité biologique. En effet, alors que l'Afrique centrale, notamment, abrite l'une des plus large forêt dense humide de la planète dont le rôle en matière de régulation climatique globale et de conservation de la biodiversité sont reconnus comme cruciaux, les exemples d'utilisation de ces nouveaux instruments sont rares dans la sous-région. Par contraste, les pays d'Amérique centrale et du sud, sont connus pour la mise en oeuvre de nombreuses formes de "paiements pour services environnementaux" avec une implication des entreprises locales pour la rémunération des efforts de conservation des forêts autour des bassins hydrographiques afin de prévenir la dégradation de la qualité de l'eau ou la réduction de sa disponibilité. Ces nouveaux instruments sont appelés à se développer et il importe que l'Afrique centrale et de l'ouest soit en mesure d'offrir des conditions institutionnelles et économiques susceptibles de favoriser leur déploiement pour apporter des ressources financières nouvelles et permettre une meilleure gestion et conservation des ressources forestières. Mais la meilleure façon de travailler à l'amélioration des conditions institutionnelles et économiques est encore de le faire au bénéfice des acteurs présents dans le secteur forestier, que ces acteurs soient des entreprises industrielles ou des unités artisanales. Dans cet article, nous examinerons les domaines d'action possibles dans trois directions: - la fiscalité forestière et l'organisation du régime des concessions forestières le cadre réglementaire de l'exploitation artisanale et à petite échelle et celui du foncier rural. - le potentiel des "nouveaux instruments contractuels et/ou de marché pour la protection de l'environnement".

Classification Agris : K01 - Foresterie - Considérations générales
E10 - Économie et politique agricoles

Auteurs et affiliations

  • Karsenty Alain, CIRAD-ES-UPR Ressources forestières (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/545486/)

Voir la notice (accès réservé à Agritrop) Voir la notice (accès réservé à Agritrop)

[ Page générée et mise en cache le 2024-03-25 ]