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The paradigm of tight competition and low quality product the case of partially fermented cocoa in Sulawesi

Ruf François, Yoddang. 2010. The paradigm of tight competition and low quality product the case of partially fermented cocoa in Sulawesi. In : 16th International Cocoa Research Conference. Proceedings : towards rational cocoa production and efficient use ofr a sustainable world cocoa economy = 16e Conférence internationale sur la recherche cacaoyère.Actes ; 16 Conferencia Internacional de Pesquisas em Cacau. Actas ; 16 Conferencia Internacional de investigacion en cacao. Actas : vers une économie cacaoyère durable : quelles stratégies d'approche ? ; para uma produção racional de cacau e o seu uso eficiente para uma economia mundial sustentada do cacau ; hacia una produccion racional y un uso eficiente del cacao para la sustentabilitd. Lagos : Cocoa Producers' Alliance, 917-924. ISBN 978-065-959-5 Conférence Internationale sur la Recherche Cacaoyère. 16, Bali, Indonésie, 16 Novembre 2009/21 Novembre 2009.

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Titre français : Le paradigme de la forte concurrence et des produits de faible qualité : le cas de la qualité de la fève de cacao et de la fermentation au Sulawesi / Titre espagnol : El paradigma de la alta competenciay la baja calidad de producto el caso de la calidad y la fermentación de la semilla en Sulawesi / Titre portugais : O paradigma de produto de alta competição e de baixa qualidade o caso da qualidade da amêndoa do cacau e fermentação em Sulawesi

Résumé : L'écart de prix à quai du cacao entre l'Afrique de l'Ouest et le Sulawesi varie de 200 à 300 $/MT, au détriment des fèves du Sulawesi. A condition que la filière cacaoyère soit efficace, tout moyen d'améliorer la qualité des fèves devrait entraîner des prix plus rémunérateurs pour les agriculteurs. Quels sont les obstacles qui s'opposent à ce que le Sulawesi améliore sa qualité et augmente ses prix ? La qualité physique du cacao du Sulawesi (nombre de fèves, pourcentage de déchets, ¿) joue un rôle évident. A première vue, tout du moins, sa récente dégradation serait en partie liée aux ravageurs et aux maladies ainsi qu'au vieillissement des cacaoyers. Elle semble être d'ordre structurel. C'est en tout cas le message transmis par la plupart des exportateurs. Au contraire, certains programmes de vulgarisation partent de l'hypothèse que la filière cacao ne transmet pas les signaux du marché adéquats aux agriculteurs. La dégradation de la qualité physique est-elle inévitable (en raison des coûts élevés de replantation des clones et de l'épuisement de la terre vierge) ou bien reflète-t-il un manque de mesures incitant les agriculteurs à produire un meilleur cacao ? Un autre aspect à prendre en compte est la fermentation. Pourquoi un secteur cacaoyer dynamique comme celui du Sulawesi ne semble-t-il pas à même de produire des fèves bien fermentées ? Ici encore, nombre de professionnels et de personnalités officielles condamnent les exportateurs et les intermédiaires qui ne feraient pas passer les signaux du marché aux petits cacaoculteurs. D'un autre côté, la plupart des exportateurs considèrent que la part de marché des fèves fermentées du Sulawesi est limitée et ne vaut donc pas la peine qu'on s'y intéresse. Ce document se concentre principalement sur le problème de la fermentation. Il démontre que le coût global de fermentation et de séchage est plus élevé que la plupart des experts du cacao ne le pensent ou ne l'évaluent. Les précipitations et les récoltes fréquentes sont les raisons de la prédilection généralement accordée à une ou deux nuits seulement de fermentation et deux jours de séchage. Comme il existe déjà un marché international tout prêt pour le cacao peu fermenté, ces opérations réduites semblent être le résultat d'une adaptation au marché dans un environnement de production spécifique et ne dépendre que très peu de possibles défaillances du marché. Ceci est moins évident dans le cas de la qualité physique des fèves. Dans l'ensemble, cet exemple indonésien d'une filière marketing concurrentielle pourrait bien inverser la question initiale. Plutôt que de poser problème, la question de la fermentation, du séchage et de l'adaptation au marché pourrait en fait constituer un indicateur dans l'analyse des modifications des systèmes d'exploitation en Afrique de l'Ouest et sur le marché international du cacao.

Classification Agris : E16 - Économie de la production
Q02 - Traitement et conservation des produits alimentaires
Q04 - Composition des produits alimentaires

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Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/560494/)

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