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Can rice farmers pay irrigation costs? An investigation of irrigation supply costs and use value in a case study scheme in Thailand

Perret Sylvain, Saringkarn Peerasut, Jourdain Damien, Babel Mukand Singh. 2013. Can rice farmers pay irrigation costs? An investigation of irrigation supply costs and use value in a case study scheme in Thailand. Cahiers Agricultures, 22 (5) : 385-392.

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Titre français : Les producteurs de riz peuvent-ils payer pour l'eau d'irrigation ? Une étude de cas sur les coûts d'irrigation et la valeur d'usage de l'eau en riziculture en Thaïlande

Quartile : Q3, Sujet : AGRICULTURE, MULTIDISCIPLINARY / Quartile : Q4, Sujet : AGRONOMY

Liste HCERES des revues (en SHS) : oui

Thème(s) HCERES des revues (en SHS) : Géographie-Aménagement-Urbanisme-Architecture

Résumé : Thailand is spending massive budgets in development and maintenance of irrigation systems for rice production. Along with tighter budgets and the ever-decreasing weight of agriculture in the domestic economy, debates are becoming more intense on the need for alternative, internalized modes of financing irrigation water supply, including farmer- targeted charging systems. This article investigates the correlation between the use value of irrigation water and the costs incurred by water supply, on a case study basis, in order to assess the feasibility of charging farmers for such costs. Climatic and production uncertainty was subject to sensitivity analysis (Monte Carlo). Analyses show that the use value (0.35THB/m 3 [1 Thai Baht = 0.03 US$]) exceeds total costs (0.1 THB/m 3 ), meaning that farmers could theoretically pay for irrigation water supply. However, results were obtained under favourable production conditions. Furthermore, if farmers were to cover the total cost of irrigation, including capital costs (2,208 THB/ha/season), production costs would then increase by approximately 36% in both seasons. Also, farmers would lose approximately 36% of their net income as water charge in the wet season and 25% in the dry season. If farmers were to pay for operation and maintenance costs only (1,403 THB/ ha in both seasons), production costs would then increase by approximately 23%. In view of their low income, charging farmers is not feasible or acceptable. Besides, the study notes that farmers already pay pumping costs at field level, and are well aware of the value of water. This article further discusses alternative charging options, on a broader basis. A charging system spread throughout the rice chain, down to milling, retail, and export segments, proves to be acceptable; it may even include farmers, at low cost for them, and reinstate their status and active participation in the chain. The article also suggests that a broader ecosystem services approach may be used.

Résumé (autre langue) : En Thaïlande, le secteur public consacre des budgets très importants au développement et au maintien des systèmes rizicoles irrigués. Au regard de la compétition croissante pour l'allocation des moyens publics, du poids relatif décroissant du secteur agricole dans l'économie domestique, des débats se font jour concernant le besoin de nouveau modes de financement de l'irrigation, y compris par la facturation des services de l'eau d'irrigation aux riziculteurs. L'article étudie la valeur d'usage de l'eau d'irrigation en riziculture et l'ensemble des coûts de l'approvisionnement en eau, sur la base d'une étude de cas, de façon à évaluer la faisabilité d'une telle facturation. Les incertitudes liées à la variabilité climatique ont été abordées par une analyse de sensibilité (Monte Carlo). Les analyses montrent que la valeur d'usage (0,35 THB/m 3 [1 Thaï Baht = 0,03 US$]) dépasse les coûts totaux encourus (0,1 THB/m 3), et donc que les producteurs pourraient potentiellement payer. Cependant, ces résultats ont été obtenus en conditions de production favorables. Également, si les producteurs devaient couvrir les coûts totaux, y compris les coûts d'investissement (2,208 THB/ha par saison), leurs coûts de production augmenteraient alors de 36 % pour les deux saisons. Leur revenu net diminuerait alors de 36 % en saison humide et de 25 % en saison sèche. S'ils devaient couvrir uniquement les coûts de fonctionnement et d'entretien, les coûts de production augmenteraient de 23 %. Au regard de leurs revenus très faibles, de tels surcoûts ne sont pas envisageables. Par ailleurs, l'étude relève que les producteurs paient déjà pour le pompage de l'eau à la parcelle et sont donc bien conscients de la valeur économique de la ressource. La discussion aborde de possibles systèmes alternatifs de financement. En particulier, un système de facturation des services de l'eau d'irrigation qui inclurait d'autres acteurs en aval de la filière (moulins, export, détaillants) est envisageable. En intégrant les paysans, ce système peut réaffirmer leur statut au sein de la filière, à un coût acceptable. Enfin, une approche plus large par les services écosystémiques est discutée.

Mots-clés Agrovoc : Oryza sativa, riz irrigué, riz inondé, eau d'irrigation, valeur d'utilisation, valeur économique, coût de production, agriculteur, analyse coût avantage, productivité, changement climatique

Mots-clés géographiques Agrovoc : Thaïlande

Mots-clés complémentaires : Filière

Classification Agris : F08 - Systèmes et modes de culture
F06 - Irrigation
E16 - Économie de la production

Champ stratégique Cirad : Axe 1 (2005-2013) - Intensification écologique

Auteurs et affiliations

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/570892/)

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