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Caractéristiques et raisons des modalités de broutage des dromadaires en parcours sahariens

Mahma Hassen, Chehma Abdelmadjid, Huguenin Johann. 2019. Caractéristiques et raisons des modalités de broutage des dromadaires en parcours sahariens. In : Recueil des résumés du SIPPAABM 2019, 3ème séminaire international sur les pâturages, les parcours et l’alimentation des animaux dans le bassin Méditerranéen. Université Chadli Bendjedid El Tarf. El-Tarf : Université Chadli Bendjedid El-Tarf, Résumé, 33. Séminaire International sur les Pâturages, les Parcours et l’Alimentation des Animaux dans le Bassin Méditerranéen. 3, El-Tarf, Algérie, 9 Avril 2019/10 Avril 2019.

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Résumé : Les parcours sahariens connaissent une aridité extrême caractérisée par des précipitations rares et surtout irrégulières. Il résulte de ces conditions des parcours dont le couvert végétal s'avère faible et très éparpillé. Malgré ces très modestes végétations pastorales, les ressources de ce milieu arrivent à assurer les besoins alimentaires des élevages camelins grâce aux différents types du parcours: Lits d'oued, Hamada, Reg, Erg, Sebkha et Daya. Le dromadaire a su développer des aptitudes pour se maintenir et se reproduire. Il a notamment su révéler des aptitudes singulières en matière de comportement au pâturage. Il s'avère très spécifique par ses caractères ambulatoires et très sélectifs. Sur le plan éthologique, en relation avec son milieu, cet animal d'élevage, conduit selon des pratiques ancestrales, se présente comme un élément à part entière de l'écosystème. L'objectif de notre étude porte sur les spécifiés comportementales du dromadaire dans ses modalités de broutage, choix des espèces végétales selon les terrains, périodes de la journée les saisons, etc. Nous travaillons sur l'hypothèse, que cet animal, lorsqu'il dispose d'espace s'autorégule sans contrainte pour l'état végétal des différents parcours malgré la rareté du couvert floristique. Matériel et méthodes: nous avons adopté une méthodologie de travail qui consiste à faire un suivi spatiotemporel de dromadaires par séquence individuelle (avec caméscope), les suivis ont été réalisés à différentes heures de la journée sur les différents parcours et aux différentes saisons. Les données issues de cette approche nous a permis de faire ressortir : les espèces broutées, le nombre et le poids de la bouchée de chaque espèce, le temps de broutage/ pied, la quantité broutée/espèce. Résultats et discussion: les résultats acquis montrent qu'en dépit de son comportement ambulatoire, la durée de broutage par pieds de plante reste tributaire de son architecture, plus l'architecture est grande, plus la durée de broutage par pieds est grande et vice versa, e.g., la durée de broutage pour les arbustes est élevée (tamarix aphylla 178 s) par rapport aux plantes plus basses : Anabacis articulata, plante buissonnante basse (86 s); Asphodelus fistulosus, plante herbacée vivace (8 s). La conclusion: il se confirme que le dromadaire, adopte un comportement à la pâture qui contribue au maintien et au renouvellement de la végétation des parcours.

Mots-clés libres : Dromadaire, Parcours, Couvert floristique, Comportement pastoral, Ecosystème pâturé, Territoire désertique

Auteurs et affiliations

  • Mahma Hassen, CIRAD-ES-UMR SELMET (FRA)
  • Chehma Abdelmadjid, UKMO (DZA)
  • Huguenin Johann, CIRAD-ES-UMR SELMET (FRA) ORCID: 0000-0002-6455-6513

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/592606/)

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