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Rôle du dromadaire dans la préservation des parcours sahariens avoisinant les zones oasiennes : Cas de la région de Ouargla

Mahma Hassen, Chehma Abdelmadjid, Huguenin Johann. 2020. Rôle du dromadaire dans la préservation des parcours sahariens avoisinant les zones oasiennes : Cas de la région de Ouargla. In : Workshop International Dynamique de l'espace oasien et son environnement. Recueil des résumés. Université Kasdi Merbah Ouargla. Ouarga : Université Kasdi Merbah Ouargla, Résumé, p. 58. Dynamique de l'espace oasien et son environnement (DEOE 2020), Ouargla, Algérie, 3 Mars 2020/4 Mars 2020.

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Résumé : Les régions sahariennes caractérisent par des précipitations rares et irrégulières. Ces conditions engendrent un écosystème fragile ayant avec un couvert végétal faible et très éparpillé. Malgré cela, le dromadaire a pu survivre dans ces extrêmes conditions grâce aux ressources floristiques présentées dans différents types du parcours (Lits d'oued, Hamada, Reg, Erg, Sebkha et Daya), de se reproduire et de produire. Cette aptitude revient à son comportement alimentaire que lui permettre d'assurer ses besoins alimentaires sans nuire ses parcours sahariens et d'assurer également l'approvisionnement de la population oasien en viandes et en lait. Le questionnement de notre étude porte sur les spécifiés comportementales du dromadaire vis-à-vis la végétation pauvre du parcours et comment arriver à produire sans dégrader son écosystème. En matière de dispositif et de méthode, nous avons adopté une démarche de travail qui consiste à faire un suivi spatiotemporel de trois dromadaires par séquence individuelle (avec caméscope). Les suivis ont été réalisés à différentes heures de la journée sur les différents parcours et aux différentes saisons. Les données issues de cette approche nous ont permis de faire ressortir que la sélection des espèces est tributaire à leurs abondances dans le parcours. Les analyses statistiques par la méthode de CHAID (Chi-squared Automatic Interaction Detection) ressort qu'il y a un effet hautement significatif du taux d'abondance des espèces dans le parcours sur leurs broutages avec P value de 0,001. Dont, les espèces qui ont une abondance dépasse 13% sont probablement prélevées avec une précision de 76,8%. Par contre, les espèces qu'ils ont une abondance de 6 à 13% ont une probabilité de broutage de 45% et celles qu'ils ont un taux de présence de 6%, ont une probabilité de 7% de broutage. Cet acte permet de préserver son parcours par le fait de brouter les plus abondantes et laisser les moins de se régénérer et que la durée de broutage par pieds de plante reste tributaire de son physionomie, plus l'architecture de la plante est grande, plus la durée de broutage par pieds est grande et vice versa, La durée de broutage pour les arbustes est élevée (Tamarix aphylla 178 s) par rapport aux plantes herbacées (Anabacis articulata (86 s) ; Asphodelus fistulosus (8 s)…etc.). Il se confirme que le dromadaire, adopte un comportement à la pâture qui contribue au maintien et au renouvellement de la végétation des parcours.

Mots-clés libres : Dromadaire, Comportement alimentaire, Parcours sahariens,, Couvert végétal, Oasis

Auteurs et affiliations

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/595941/)

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