Agritrop
Accueil

" Circulez il n'y a absolument RIEN à voir ! " De la suppression des sujets pour promouvoir leurs véritables droits. Contribution à la réflexion sur un statut adapté des savoirs – et au-delà - des peuples autochtones en Europe, en France et dans le Bassin Amazonien. Le cas du Couachi en Guyane française. Un projet sur un processus en cours

Karpe Philippe. 2019. " Circulez il n'y a absolument RIEN à voir ! " De la suppression des sujets pour promouvoir leurs véritables droits. Contribution à la réflexion sur un statut adapté des savoirs – et au-delà - des peuples autochtones en Europe, en France et dans le Bassin Amazonien. Le cas du Couachi en Guyane française. Un projet sur un processus en cours. In : Titiller le protocole de Nagoya. s.l. : s.n., 1 p. Workshop Musées et connaissances traditionnelles, Toulouse, France, 28 Novembre 2019/29 Novembre 2019.

Communication sans actes
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
Protection des savoirs autochtones.pdf

Télécharger (4MB) | Prévisualisation
[img]
Prévisualisation
Version publiée - Français
Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad.
Couachi. Guyane française. Fiche Résumé.pdf

Télécharger (535kB) | Prévisualisation

Url - autre : http://portail-joconde.over-blog.com/2019/11/journees-d-etude-musees-et-protocole-de-nagoya-titiller-les-concepts-toulouse-28-29-novembre-2019.html

Matériel d'accompagnement : 1 diaporama (60 vues)

Résumé : Malgré des progrès juridiques, et tout en ayant bien conscience et complète acceptation et compréhension du mode de " naissance, vie et mort " du Droit, les peuples autochtones continuent à être les victimes de spoliations diverses : terres, ressources fauniques et floristiques, savoirs propres en particulier. Comment réparer cette " injustice " ? Les régimes juridiques peuvent s'en cesse être améliorés. Il s'agit alors de persuader les législateurs de la nécessité de le faire et de définir collectivement son contenu. Un débat peut alors s'ouvrir sur la stratégie à suivre pour réaliser cela. Mais, finalement, n'est-ce pas une inutile Guerre picrocholine entre des juristes ? Il est clair aujourd'hui que la protection des droits de ces populations, y compris la détermination de leur nature et de leurs contenus réels, exigent une reconsidération profonde de l'identité du Juriste et du Droit, l'affirmation concomitante du " Juriste errant " et du " [Droit] rond " et, consécutivement, la suppression complète de toute référence au concept d'autochtone (et donc des droits qui y sont rattachés), seule véritable décolonisation (son expression et son moteur) de la question autochtone. Notre attention portera ici sur le cas de la biopiraterie, du droit français et du droit européen. Les peuples autochtones de Guyane Française seraient victimes d'un acte de biopiraterie commis par l'Institut de recherche pour le développement (IRD) du fait du dépôt par lui d'un brevet sur une plante aux vertus antipaludiques de Guyane française : le Quassia Amara, dénommé localement Couachi.

Mots-clés libres : Droit, Peuples autochtones, Droit des peuples autochtones, Savoirs autochtones, Patrimoine, Propriété intellectuelle, Biopiraterie, Outre-mer, Droit d'outre-mer, Droit rond, Droit soleil, Couachi, Guyane française, France

Auteurs et affiliations

Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/610593/)

Voir la notice (accès réservé à Agritrop) Voir la notice (accès réservé à Agritrop)

[ Page générée et mise en cache le 2024-10-21 ]