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Impact du tourisme sur l'Impala (Aepyceros melampus) : Parc national de Hwange - Zimbabwe

Gourvennec Gaëlle. 1999. Impact du tourisme sur l'Impala (Aepyceros melampus) : Parc national de Hwange - Zimbabwe. s.l. : s.n., 108 p. Mémoire DESS : Productions animales en régions chaudes : Muséum national d'histoire naturelle

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Résumé : L'objectif principal de ce stage était de déterminer l'impact du tourisme sur le comportement alimentaire des impalas pendant Ia saison sèche dans le Parc National de Hwange. Erigé en Parc National par l'acte N° 79 de 1964, Hwange occupe 14 651 km2 dans le Nord-Ouest du Zimbabwe et s'étend entre les latitudes 18°30' et 19°55' et les longitudes 25'40' et 27°30', avec des altitudes cillant de 840 m et 1153 m. A Main Camp (camp touristique principal), les précipitations moyennes annuelles sont de 650 mm et très fluctuantes. Les températures journalières varient de 20'C en milieu d'été, à 13°C au cours de l'hiver. Principalement distribuée sur des sables du Kalahari, la végétation du Parc est composée pour 64 % de savanes boisées, 32 % de savanes arbustives et 4 % seulement de savanes herbeuses. Le Parc renferme 105 espèces de mammifères et 410 d'oiseaux et possède presque toutes les espèces protégées au Zimbabwe. Les différents plans d'aménagement du Parc ont toujours apporté une grande importance à la composante écologie. Le dernier Plan Quinquennal (1999-2003) cible 11 domaines principaux dont le tourisme qui revêt une importance particulière dans le cadre de cette étude. Conduite dans le cadre du Projet Hwange, qui vise à établir des outils de gestion pour l'aménagement du Parc, elle s'est déroulée dans deux zones du Parc, Main Camp très touristique et Ngamo peu touristique. Le suivi de Ici vigilance des animaux a été retenu comme facteur principal pour mesurer l'impact du tourisme. Une étude préliminaire sur les distances de fuite des impalas, visant à déterminer l'adaptation ou non des animaux à la présence humaine, montre qu'elle sont significativement plus élevées dans la zone de Ngamo (124 ± 19 m) que dans celle de Main Camp (52 ± 14 m). Bien que ces résultats permettent de parler " d'adaptation ", l'étude des troupeaux ou des individus en présence et en absence de touristes pendant les pics d'activité alimentaire révèle que les temps consacrés à l'alimentation et à la vigilance sont significativement différents. En effet, les troupeaux ou les individus consacrent 55,0 % ou 56,8 % de leur temps à s'alimenter et 16,7 % ou 15,6 % à la vigilance en présence de touristes contre respectivement 66,6 % ou 68,9 % et 4,9 % ou 7,8 % en absence de touristes. Ainsi le temps de vigilance pris sur le temps à s'alimenter à cause du tourisme varie de 16,4 % pour l'ensemble d'un troupeau à 11,3 % pour un individu.

Mots-clés Agrovoc : animal sauvage, tourisme, comportement alimentaire, réserve naturelle

Mots-clés géographiques Agrovoc : Zimbabwe

Mots-clés complémentaires : Impala

Classification Agris : L20 - Écologie animale

Auteurs et affiliations

  • Gourvennec Gaëlle, ENVA (FRA)

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/10886/)

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