Rey Jean-Yves.
1999. Présentation de la filière "Anacarde" en Côte d'Ivoire.
In : Réunion annuelle 1998 Cirad-Flhor du 31 août au 4 septembre 1998. Recueil des communications. Arboriculture fruitère du 31/08 au 02/09/98, journées "semences et plants" du 03/09 au 04/09/98. CIRAD-FLHOR
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Résumé : La production mondiale de noix de cajou est dominée par l'Inde et le Brésil. En Inde, la capacité de transformation des noix dépasse la production de 200 000 tonnes. La différence est comblée essentiellement avec des noix d'orgine africaine, surtout depuis que le Vietnam a développé ses propres unités de décorticage. Dans l'approvisionnement de l'Inde, l'Afrique de l'Ouest occupe une place croissante, La Côte d'Ivoire a exporté 51 000 tonnes en 1997 dont 7 000 tonnes de report de à campagne 1996. Les premières plantations ivoinennes ont été faites dans le but de protéger les sols Ensuite, elles ont été reconverties pour produire des noix destinées à alimenter l'usine de décorticage de Korhogo qui n'a fonctionné que peu de temps. Mais c'est surtout après la libéralisation de la commercialisation que la production a augmenté fortement, passant de 3 000 tonnes en 1985 à 44 000 tonnes en 1997. La culture est extensive: après les semis, les principales façons culturales consistent à protéger les arbres contre les feux de brousse et les animaux, La récolte nécessite beaucoup de train d'oeuvre mais elle correspond à un creux du calendrier agricole. Toute la famille Participe à ce travail notamment les enfants non scolarisés. Les rendements sont très faibles, de I'ordre de 400 kg de noix à l'hectare. Les prix d'achat aux planteurs sont passés de 80 FCFA/Kg en 1993 à 250 FCFA/Kg l'année suivante, mais depuis 1996 leur tendance est à la baisse. Le revenu à l'hectare est donc très bas, généralement entre 3O 000 et 100 000 FCFA. La forte augmentation de la production ivoirienne est due à l'extension des plantations et à l'intensification des récoltes, provoquées par la forte demande du commerce privé. Beaucoup de plantations sont jeune,- et la hausse de la production devrait se poursuivre au cours des prochaines années. L'amélioration des rendements sera liée à la disponibilité de variétés productives bien adaptées aux conditions locales. L'ors des deux dernières années, la totalité des noix a été exportée. L'usine de décorticage ne peut traiter que 1 000 à 1 500 tonnes par an, soit moins de 5% de la production annuelle. Une des principales faiblesses de la filière ivoirienne est de tout exporter et de n à voir qu'un seul pays destinataire pour toute sa production. .
Classification Agris : F01 - Culture des plantes
Auteurs et affiliations
- Rey Jean-Yves, CIRAD-FLHOR-ARF (CIV)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/390960/)
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