Ducousso Marc, Colonna J.P., Badji S., Thoen Daniel.
1993. Influence de l'azote et du phosphore sur l'établissement de la symbiose quadripartite : Acacia holosericea-Bradyrhizobium sp.-Glomus mosseae-Pisolithus sp.
In : Physiologie des arbres et arbustes en zones arides et semi-arides. Riedacker A. (ed.), Dreyer E. (ed.), Pafadnam C. (ed.), Joly H. (ed.), Bory G. (ed.); Observatoire du Sahara et du Sahel; GEA
Version publiée
- Français
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Autre titre : Influence of nitrogen and phosphorus on the establishment of the four partners symbiosis : Acacia holosericea-Bradyrhizobium sp.-Glomus mosseae-Pisolithus sp.
Résumé : Après un rappel des effets bénéfiques des symbioses bactéries fixatrices d'azot - champignons endomycorhiziens sur les Acacia, la formation, en présence de doses variables d'azote ou de phospore, de systèmes symbiotiques à quatre partenaires est étudiée. La symbiose quadripartite est composée d'un Acacia australien (Acacia holosericea), d'une bactérie fixatrice d'azote (Bradyrhizobium sp.), d'un champignon endomycorhizien (Glomus mosseae) et d'un champignon ectomycorhizien (Pisolithus sp.). L'expérience, qui a duré 20 semaines, a été réalisée en serre au Sénégal sur un sol sableux pauvre en phosphore assimilable. La nodulation, l'endomycorhization et l'ectomycorhization des plants dans ces différentes conditions sont mesurées. L'azote réduit la nodulation tandis que le phosphore et l'inoculation par Glomus mosseae l'augmentent. La proportion de racines infectée par les champignons endomycorhiziens double avec un apport de 20 ppm d'azote. Par contre, l'inoculation par Bradyrhizobium sp. et l'inoculation par Pisolithus sp. réduisent légèrement cette proportion. On constate la très grande sensibilité au phosphore de l'infection par Pisolithus sp. et une stimulation par Bradyrhizobium sp. de l'ectomycorhization par Pisolithus sp
Résumé (autre langue) : After a remind of the benefit effects of nitrogen fixing bacteria and endomycorrhizal fungi symbiosis on Acacia species, the establishement under different levels of nitrogen and phosphorus of a four partner symbiotic system has been studied. The model of quadripartite symbiosis we chose was made of an Australian Acacia (Acacia holosericea), a nitrogen fixing bacteria (Bradyrhizobium sp.), an endomycorrhizal fungus (Glomus mosseae) and an ectomycorrhizal fungus (Pisolithus sp.). The experiment was conducted in Senegal under greenhouse conditions for 20 weeks. The soil used was sandy and poor in available phosphorus. A whoole randomised experimental device with all combinations in inoculation and fertilization treatments was held. Then we studied nodulation, endomycorrhization and ectomycorrhization of plants under those differents conditions. So, we observed that nitrogen reduced nodulation whereas phosphorus like Glomus mosseae inoculation do (even with nitrogen) increased nodulation. The length of roots infested by endomycorrhizal fungi doubled if we supplied with 20 ppm of nitrogen. While Bradyrhizobium sp. inoculation as Pisolithus sp. inoculation reduced lightly this value. At last, we remarqued the extreme sensitivity of Pisolithus sp. infection towards phosphorus. On the other hand, we observed a stimulation of ectomycorrhizal infection by Bradyrhizobium sp. These results underlined the interest of Australian Acacia to study multipartite symbiosis.
Mots-clés Agrovoc : Acacia holosericea, Bradyrhizobium, Pisolithus, azote, phosphore, Mycorhizé, symbiose, Rhizobium
Mots-clés géographiques Agrovoc : Sénégal
Classification Agris : F60 - Physiologie et biochimie végétale
P34 - Biologie du sol
Auteurs et affiliations
- Ducousso Marc
- Colonna J.P.
- Badji S.
- Thoen Daniel
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/393951/)
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