GERDAT - CIV. 1976. Ablation des inflorescences des jeunes palmiers à huile. Oléagineux, 31 (1) : 9-12.
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Titre français : Ablacion de las inflorescencias de jovenes palmas de aceite / Titre anglais : Ablation of the inflorescences on young oil palms
Matériel d'accompagnement : 1 micro-fiche numéro CP_HO760004
Résumé : L'ablation des inflorescences (opération souvent appelée castration) favorise le développement végétatif du jeune palmier en réservant à la seule croissance les éléments nutritifs assimilés et les produits phytosynthétisés. L'ablation entraîne une augmentation du poids des premiers régimes formés, mais modifie surtout le rythme de production en accroissant sensiblement le nombre de régimes, et en induisant par la suite une récession temporaire. Ces deux effets peuvent être atténués en choisissant judicieusement l'époque d'arrêt de l'ablation, donc de mise en récolte. Si, sur le plan expérimental, l'ablation apparait souvent comme sans grand intérêt en terme de production cumulée sur les 3 premières années de récolte, elle présente néanmoins un intérêt économique certain en exploitation industrielle en permettant de récolter dans de meilleures conditions un tonnage de régimes égal, sinon supérieur, sur une période plus courte. L'ablation évite, en effet, aux arbres de produire des inflorescences qui ne sont pas récoltées parce que trop petites et d'exploitation peu rentable ; elle permet au contraire d'obtenir, pour les premières récoltes, des régimes plus gros, mieux conformés et plus riches en huile. Elle permet enfin de retarder la mise en récolte des premières parcelles plantées et de décaler ainsi la mise en route de l'huilerie pour lui assurer dès le départ un tonnage de régimes plus important donc des frais de fabrication plus réduits. Les principes de l'ablation des inflorescences sont valables pour les zones favorables à la culture du palmier à huile qui présentent une pluviométrie annuelle d'au moins 1 500 mm assez bien répartie, avec un déficit hydrique n'excédant pas 400-450 mm par an. Dans les zones plus sèches, avec des déficits hydriques annuels de l'ordre de 600 mm, le problème se présente différemment et fera l'objet d'une prochaine page pratique.
Mots-clés Agrovoc : Elaeis guineensis, éclaircissage, inflorescence
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/439769/)
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