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Riziculture en Afrique de l'Ouest : le difficile passage à l'économie commerciale

Labonne M.. 1998. Riziculture en Afrique de l'Ouest : le difficile passage à l'économie commerciale. In : Les rizicultures de l'Afrique de l'Ouest : actes du colloque international Cnrs-Cirad, Bordeaux, 5-7 avril 1995. Chéneau-Loquay Annie (ed.), Leplaideur Alain (ed.). CNRS-s, ORSTOM, CIRAD-CA. Montpellier : CIRAD, 59-66. (Colloques) Colloque international "Quel avenir pour les rizicultures de l'Afrique de l'ouest ?", Bordeaux, France, 5 Avril 1995/7 Avril 1995.

Communication sans actes
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Autre titre : Rice cultivation in West Africa: the difficult passing through commercial economy

Résumé : Malgré l'existence d'un passé de riziculture traditionnelle, l'Afrique de l'Ouest ne développe qu'avec difficulté des formes modernes de production de riz capables de fournir des surplus commercialisables significatifs. Ni la création de périmètres irrigués nouveaux, ni la modernisation de systèmes anciens ne satisfont les espoirs mis en eux. La relation entre la production de surplus commercialisables et les processus d'intensification a été légitimement mise en évidence, tant au plan technique qu'économique. Une riziculture plus capitalistique se développe donc, même si les modes de gestion restent largement paysans. Cependant, la productivité reste faible et les coûts élevés. Deux exemples sénégalais montrent le rôle majeur joué par deux contraintes dans la viabilité d'une riziculture capitalistique paysanne : la taille des exploitations attribuées et le coût du travail salarié. Dans la vallée du Fleuve, la double culture du riz représente une étape clé de la réussite des aménagements ; or, le calcul de deux "points morts" met en évidence la nécessité de mettre à la disposition des familles exploitantes une surface minimale d'environ deux hectares et d'avoir recours à des prestations extérieures. L'exigence en capital est donc forte, si l'on veut faire passer la riziculture de la couverture de la subsistance à la production commerciale. En Casamance, le passage de la riziculture traditionnelle d'autosubsistance à des formes plus intensives demande l'utilisation de travail salarié, dont le coût a tendance à s'aligner sur la marge moyenne dégagée par la journée de travail. Dans les deux cas, le poids de l'auto-consommation ou des formes de subsistance joue un rôle important en freinant le développement de l'intensification et sa viabilité

Mots-clés Agrovoc : Oryza, riz, intensification, modernisation, production, disponibilité alimentaire, excédent, marge de distribution

Mots-clés géographiques Agrovoc : Afrique occidentale

Classification Agris : E70 - Commerce, commercialisation et distribution

Auteurs et affiliations

  • Labonne M.

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/467988/)

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