Becker M., Russel Smith A..
1998. Effets de l'intensification de la culture du riz pluvial sur les contraintes biotiques et abiotiques.
In : Les rizicultures de l'Afrique de l'Ouest : actes du colloque international Cnrs-Cirad, Bordeaux, 5-7 avril 1995. Chéneau-Loquay Annie (ed.), Leplaideur Alain (ed.). CNRS-s, ORSTOM, CIRAD-CA
Version publiée
- Français
Accès réservé aux personnels Cirad Utilisation soumise à autorisation de l'auteur ou du Cirad. ID468025.pdf Télécharger (76kB) |
Autre titre : Intensification effects of upland rice cultivation on the biotic and abiotic constraints
Résumé : La croissance démographique et la pression sur le sol poussent de nombreux agriculteurs d'Afrique de l'Ouest à intensifier la culture traditionnelle du riz pluvial : en zone de forêt, les temps de jachère sont diminués (de 12 à 6 ans) ; en zone de savane, le nombre de cultures successives avant repos de la terre est augmenté (de trois à cinq). Les effets supposés de ces nouvelles pratiques de rotation culturale (développement des mauvaises herbes, appauvrissement des sols, perturbation de l'équilibre entre les populations de ravageurs et leurs prédateurs) ont été mesurés pour les différentes zones agro-écologiques (de la forêt à la savane) et dans diverses positions de la toposéquence. Des parcelles aux temps de mise en jachère très différents ont été observées. Des tests d'application d'azote et de désherbage ont également été réalisés en parallèle. Les résultats montrent une baisse sensible des rendements (23 à 29%) en riz pluvial dans les systèmes intensifs (jachère de moins de 5 ans, plus de trois cultures successives), les écarts avec les systèmes extensifs (jachère de plus de 6 ans, moins de deux cultures successives) étant les plus marqués dans les zones hydromorphes. La quantité de mauvaises herbes augmente avec l'intensification du système de culture et les équilibres entre certains ravageurs et leurs prédateurs sont directement liés à la longueur du temps de jachère. Les traitements effectués par les chercheurs (apports d'azote et désherbages) compensent 90% du déficit de rendement en situation intensive. Les pratiques de lutte contre les adventices et de restauration des réserves organique et minérale des sols pourraient donc permettre de réussir une sédentarisation et une intensification durable de la culture du riz pluvial.
Mots-clés Agrovoc : riz pluvial, système de culture, intensification, contrainte, rendement des cultures
Mots-clés géographiques Agrovoc : Afrique occidentale
Classification Agris : F08 - Systèmes et modes de culture
Auteurs et affiliations
- Becker M.
- Russel Smith A.
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/468025/)
[ Page générée et mise en cache le 2024-01-28 ]