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Utilisation de Diachasmimorpha tryoni (Cameron) en lutte biologique contre Ceratitis capitata (Wiedemann) à la Réunion : étude de stimuli intervenant dans la recherche de l'hôte

Gardon Marilyne. 2000. Utilisation de Diachasmimorpha tryoni (Cameron) en lutte biologique contre Ceratitis capitata (Wiedemann) à la Réunion : étude de stimuli intervenant dans la recherche de l'hôte. Corte : Université de Corse, 50 p. Mémoire DESS : Valorisation des productions dans un développement intégré : Université de Corse

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Résumé : A la Réunion, la mouche méditerranéenne des fruits, Ceratifis capitata (Wiedmann) (Diptera: Tephritidae), constitue un ravageur des cultures fruitières et maraîchères. En effet, polyphage, elle s'attaque à différents fruits où elle dépose ses oeufs. Il existe un parasitoïde exotique de cette mouche, Diachasmimorpha tryoni (Cameron), que l'on élève au CIRAD-FLHOR en vue de l'acclimater dans l'île. Cette étude porte sur trois domaines touchant à ce parasitoïde - une première partie porte sur des lâchers de D. tryoni dans une zone de moyenne altitude. Après un suivi de ces lâchers, on retrouve des individus parasitoïdes 63 jours après le premier lâcher. On ne peut pas encore parler d'installation, mais ceci laisse de grands espoirs. En outre, on retrouve des parasitoïdes indigènes de la mouche des fruits (Psyttalia insignipennis) dans nos échantillons récoltés. Cela peut laisser à penser que l'utilisation de ce parasitoïde à la Réunion pour limiter les populations de mouches dans les zones réservoirs peut être envisageable. La deuxième partie de cette étude porte sur l'optimisation des techniques d'élevage de D. tryoni. On travaille exclusivement sur le traitement des pupes: on teste ainsi différentes manières de traiter celles-ci avant leur conservation, en attendant l'émergence des adultes. On arrive à la conclusion que les pupes nécessitent une humidification, même rapide, avant d'être conservées. La technique donnant le meilleur rendement et étant la plus évidente et rapide semble être le tamisage à sec. Enfin, au cours de la troisième partie, on étudie le comportement de D. tryoni dans la recherche de l'hôte. Toutes les expériences se déroulent dans un tunnel de vol et on examine l'influence de trois paramètres: la période de la journée, la couleur de la source (stimulus visuel) et la nature du stimulus (stimulus olfactif ou combinaison de stimuli olfacto-visuels). On remarque que les femelles naïves de D. tryoni volent beaucoup plus en début d'après-midi que le matin. De plus, la couleur rouge déclenche préférentiellement une réponse comportementale de la part des femelles. C'est une couleur qui rappelle les fruits bien mûrs, voire pourris, et qui sont donc plus susceptibles de contenir des larves-hôtes. Le rouge est aussi la couleur de nombreux fruits-hôtes de C. capitata. Enfin, on note que les femelles réagissent à une combinaison de stimuli de nature à la fois olfactive et visuelle.

Classification Agris : H10 - Ravageurs des plantes

Auteurs et affiliations

  • Gardon Marilyne, CIRAD-FLHOR-PRH (REU)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/477868/)

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