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Utilisation de systèmes cellulaires en vue de l'introgression de gènes d'intérêt agronomique pour l'amélioration des bananiers

Bui Trang Viêt. 1994. Utilisation de systèmes cellulaires en vue de l'introgression de gènes d'intérêt agronomique pour l'amélioration des bananiers. Orsay : Université de Paris-Sud, 271 p. Thèse de doctorat : Sciences : Université de Paris-Sud

Thèse
Texte intégral non disponible.

Résumé : Le but de cette étude était d'optimiser l'exploitation des suspensions cellulaires élaborées chez les bananiers, afin de les rendre performantes pour l'application des biotechnologies visant l'introgression de gènes d'intérêt agronomique. L'effort a d'abord porté sur la création de suspensions cellulaires et l'étude des principales caractéristiques cytologiques associées aux manifestations embryogènes afin de disposer du matériel indispensable à la mise en oeuvre de la régénération à partir de protoplastes et de la transformation. L'utilisation de ces suspensions embryogènes comme source de protoplastes a permis une analyse cytologique des principaux événements conduisant de l'isolement à la formation d'embryons somatiques; le rôle inducteur des cellules "nourrices" a été confirmé. Sur cette base, la séquence complète protoplastes - embryons somatiques - plantes régénérées - plantes au champ a été réalisée pour la première fois chez le bananier. Une première analyse de la variabilité de ces plantes permet de conclure qu'elle n'est pas significativement différente de celle observée chez les témoins, issus de multiplication de méristèmes. Ces études ont été complétées par des essais d'électrofusion de protoplastes; pour l'instant, les hétérofusions obtenues ont conduit à la formation de cals et de régénérations dont la nature hybride n'a pas pu être démontrée. La faisabilité de la transformation chez le bananier a d'abord été démontrée sur le plan méthodologique: optimisation de l'outil biolistique, conséquence de l'utilisation d'agents sélectifs (antibiotiques ou herbicides) pour les seuils de viabilité et l'aptitude à la régénération des cellules (non transformées). Après amélioration du niveau de l'expression transitoire du gène codant pour la bêta-glucuronidase (gus) les premières étapes de l'obtention de transformations stables ont été franchies, avec la mise en évidence, après quatre mois de culture des cellules soumises à la transformation, d'une activité gus positive sur des massifs pluricellulaires et sur des embryons somatiques.

Classification Agris : F30 - Génétique et amélioration des plantes

Auteurs et affiliations

  • Bui Trang Viêt, Université de Paris-Sud (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/479318/)

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