Achard Raphaël, Sama Lang Patrick. 1999. Les systèmes de production et l'amélioration de la productivité du bananier plantain dans le sud ouest du Cameroun. Bulletin - Réseau Erosion (19) : 324-325. Colloque international L'homme et l'érosion, Yaoundé, Cameroun, 9 Décembre 1999/19 Décembre 1999.
Note générale : Poster de la communication
Résumé : L'un des objectifs du CRBP (Centre de Recherche régional sur Bananiers et Plantains) est l'amélioration des systèmes de production à base de bananiers plantain. Dans la zone forestière du Camroun, il constitue une des principales ressources vivrières et financières. L'objectif de la recherche est une meilleure connaissance des stratégies des agriculteurs en fonction du milieu afin de promouvoir des pratiques agricoles durables. Des enquêtes en milieu rural ont été mises en oeuvre pour voir comment les producteurs modifient leurs pratiques culturales en fonction des sols, des pluies, du vent et de l'altitude. Les enquêtes ont permis de faire une cartographie croisant les systèmes de production et les caractéristiques du milieu volcanique (matériaux jeunes issus de coulées boueuses de cendres et de laves ; matériaux anciens basaltiques). Il est apparu qu'avec la pression démographique, les bananes plantains proviennent soit de nouveaux fronts pionniers, soit de la remise en valeur de terrains marginaux plus fragiles et moins productifs. L'analyse de ces enquêtes a fait ressortir les contraintes : l'érosion sur les fortes pentes, les risques d'engorgement sur les sols peu drainants, la baisse du rendement sur les sols superficiels ou caillouteux. D'où des problèmes de durabilité, de lutte antiérosive et du maintien de la fertilité des sols. Pour protéger les sols, il est conseillé de couvrir le sol avec les résidus de culture et avec une plante de couverture (#Pueraria#) qui maintient un bon drainage, améliore la stabilité structurale et la teneur en MO du sol. L'exportation de 25 tonnes de bananes appauvrit le sol de 17 à 28 kg/ha de N, 6 à 7 kg/ha de P2O5 et de 56 à 78 kg de K2O. Il faut donc restituer des engrais minéraux en évitant d'acidifier le sol (urée plutôt que sulfate d'ammoniaque, dolomie ou chaux). Sur ces sols le ph varie de 5.5 à 7.5, mais l'optimum est de 6.5. Les classes de pente s'étagent de 0 à 3, de 8 à 16, à > 16. Les taux de MO varient de 4 à 8% avec un taux de C/N de 8 à 10. La CEC s'élève 18 à 45 Cmol/kg et la capacité de rétention en eau atteint 10 mm pour une profondeur de 100 cm.
Mots-clés Agrovoc : Musa (plantains), productivité, structure de production, système de culture, durabilité, substance nutritive, système de production
Mots-clés géographiques Agrovoc : Cameroun
Mots-clés géographiques complémentaires : Cameroun sud
Classification Agris : E16 - Économie de la production
F01 - Culture des plantes
Auteurs et affiliations
- Achard Raphaël, CIRAD-FLHOR-BPA (CMR)
- Sama Lang Patrick, CRPB (CMR)
Autres liens de la publication
- Localisation du document : CD_PE1068 [(Bibliothèque de Lavalette)] ; BA_P30 IRD 2794 [(Bibliothèque de Baillarguet)]
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/479393/)
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