Dupré de Boulois Hervé. 2001. Elaboration d'une procédure expérimentale in situ afin d'étudier les stades précoces d'interaction entre racines endomycorhizées et nématodes phytoparasites. Orsay : Université de Paris-Sud, 28 p. Mémoire DEA : Adaptation des plantes cultivées aux contraintes environnementales : Université de Paris-Sud
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- Français
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Résumé : L'utilisation de souches de champignons mycorhiziens représente un moyen séduisant de lutte contre les nématodes parasites des bananiers. En effet, elles sont naturellement présentes en symbiose avec les racines (Iyer et al., 1988; Girija et amp; Nair, 1988) et peuvent être inoculés lors de la micropropagation pour améliorer le développement des bananiers (Lin & Chang, 1987) et leur fournir une meilleure protection contre les agents pathogènes dont les nématodes (Jaizme-Vega, 1999). Les études réalisées jusqu'à présent ont montré que la mycorhization procure une protection contre les nématodes lors d'interactions à long terme (Umesh et al., 1988; Jaizme-Vega et al., 1997; Pinochet et al., 1997; Jaizme-Vega et amp; Pinochet, 1998). Le but de ces études était donc de déterminer la population finale de nématodes après que ceux-ci aient pénétré les racines et d'étudier son effet sur la plante hôte. Ainsi, différentes hypothèses concernant le développement, la compétition et la reproduction des nématodes dans des racines mycorhizées ont été proposée (Hussey et amp; Roncadori, 1982; Smith, 1987). D'autres hypothèses ont été formulées concernant les stades plus précoces de l'interaction par ces mêmes auteurs. C'est à dire sur l'attraction/répulsion, reconnaissance et sur la pénétration des nématodes dans les racines. Le seul résultat dont nous disposons sur ces interactions précoces indique que les mycorhizes ne semble pas influencer l'attraction des nématodes (Sikora et amp; Schönbeck, 1975). Ainsi, il était nécessaire de mieux cerner les mécanismes d'interaction. Pour cela, nous nous sommes restreints aux stades précoces de l'interaction. Pour cela, nous avons mis en place une procédure expérimentale d'observation in situ permettant de connaître la résultante de ces stades sur des racines mycorhizées et témoins. Cette procédure consiste à comparer le nombre de nématodes dans des racines Mycorhizées (Myc) et témoins (Tem) après avoir inoculer des nématodes endoparasites migrateurs (Radopholus similis). Les racines sont placées dans des boîtes de Petri en comparaison directe (Myc/Tem) ou indirecte (Myc/Ø et Tem/Ø. Les racines sont excisées et nettoyées recouverte de sable de Fontainebleau humidifié. Les durées d'interaction étaient soit de 12, 24 ou 48h. Les résultats que nous avons obtenus par cette méthode indique qu'il n' a pas d'effet de la y mycorhization, de la colonisation mycorhizienne et de la durée d'interaction sur ces stades précoces de l'interaction. Cela pourrait être dû à la faible pénétration des nématodes dans les racines (environ 8% de l'inoculum de départ en moyenne), la faible colonisation mycorhizienne (faible aptitude à la formation de structure symbiotique pour nos exigences expérimentales) ou encore à d'autres facteurs inhérents à notre procédure expérimentale. Tous ces phénomènes seront discutés en détail ainsi que les moyens d'améliorer cette procédure.
Mots-clés Agrovoc : Musa, Mycorhizé, Radopholus similis, relation hôte parasite, expérimentation en laboratoire
Classification Agris : H10 - Ravageurs des plantes
Auteurs et affiliations
- Dupré de Boulois Hervé, Université Paris-Sud (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/484605/)
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