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Economic analysis of on-farm fertilizer use options at village level in three West African agroecologies : 1 - The village of Adjamesu (humid forest zone) in the Ashanti region of Ghana (1989)

Pouzet Denis, Connolly M.. 1994. Economic analysis of on-farm fertilizer use options at village level in three West African agroecologies : 1 - The village of Adjamesu (humid forest zone) in the Ashanti region of Ghana (1989). In : Fertilizer investment for soil fertility restoration in West Africa : Final report. IFDC-Division Afrique. Muscle Shoals : IFDC, 34-|3 p.

Chapitre de rapport
Texte intégral non disponible.

Autre titre : Analyse économique des essais en milieu paysan d'utilisation des engrais au niveau du village dans trois écologies Ouest africaines. 1 - Le village d'Adjamesu (Forêt de la zone humide) dans la région Ashanti au Ghana (1989)

Résumé : Trois engrais, le SSP, le 15-15-15, et le phosphate partiellement acidulé (PAPR50), ont été testés sur du maïs cultivé dans des parcelles laissées sous le contrôle des paysans. Le site expérimental est un village est situé près de Kumasi, dans la région Ashanti du Ghana. Les résultats, qui font référence à la situation économique de 1989-1990, sont basés sur une année d'essais. Seule la formulation vulgarisée sur maïs (15-15-15 à un bas niveau d'application) est économiquement profitable, avec un degré de risques acceptable à la récolte (Rapport valeur/Coût moyen de 2,6). Néanmoins, seuls 6 paysans sur 10 de l'échantillon, obtiennent un rapport valeur/coût satisfaisant, c'est à dire égal ou supérieur à 2. Ceci reflète des rendements économiques marginaux et montre bien les limites qu'il faut attendre de la vulgarisation de cette formulation. Toutes les formulations testées s'avèrent rentables si la production est stockée pendant une période post-récolte de 7,5 mois. Dans la situation actuelle de manque de capitaux, il est donc nécessaire d'og-aniser le crédit, sur la base d'un an au moins, afin de promouvoir l'utilisation d'engrais. Après stockage, le risque économique le plus faible provient de la formule vulgarisée. Le SSP, plus risqué car plus cher, donne par contre un bénéfice net plus élevé. Son domaine de recommandation correspond aux paysans ayant des revenus monétaires suffisants. Ils doivent en effet être capables d'investir 58,4% en plus par hectare de production, et attendre 6 mois avant de vendre l'excédent de production lié à l'engrais. Il en résulte alors un accroissement de revenu de 18,5%. En utilisant du SSP au lieu du 15-15-15, les paysans pourraient obtenir des niveaux similaires de production sur 75,5% des surfaces cultivées. Un système de crédit efficace, rend donc la formulation SSP plus attrayante que le 15-15-15 conseillé par les vulgarisateurs. Le PAPR50, élaboré à partir de ressource locale en phosphore, ne donne pas de résultat intéressant sur la base d'une année d'analyse. Cette analyse économique, limitée à une récolte annuelle, ne tient pas compte de l'équilibre nutritif du sol et des engrais apportés. Les effets des engrais sur les cultures secondaires cultivées en association avec le maïs (manioc, taro), et leurs effets résiduels sur la productivité du sol n'ont pas été estimés. La prise en compte de ces facteurs ne pourrait qu'améliorer les résultats économiques obtenus.

Mots-clés Agrovoc : engrais, phosphore, Zea mays, méthode d'essai, crédit, analyse économique

Mots-clés géographiques Agrovoc : Ghana

Mots-clés complémentaires : Recherche en milieu réel

Classification Agris : P35 - Fertilité du sol

Auteurs et affiliations

  • Pouzet Denis, CIRAD-IRAT (TGO)
  • Connolly M., IFDC (TGO)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/486510/)

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