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Identification des plantes-réservoirs et étude de pucerons vecteurs du virus de la mosaïque du concombre (CMV) dans les cultures de vanilliers Tahiti (Vanilla tahitensis J.W. Moore) aux îles sous le vent (Polynésie française)

Rodier Benjamin. 2001. Identification des plantes-réservoirs et étude de pucerons vecteurs du virus de la mosaïque du concombre (CMV) dans les cultures de vanilliers Tahiti (Vanilla tahitensis J.W. Moore) aux îles sous le vent (Polynésie française). Paris : INA-PG, 40 p. Mémoire de fin d'études : Protection des plantes et environnement : Institut national agronomique Paris-Grignon

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : De graves épidémies du virus de la mosaïque du concombre (CMV) se développent dans certaines cultures de vanilliers de Polynésie française. Pour identifier les plantes réservoir du virus, près de 2000 échantillons de plantes adventices ont été prélevés dans 33 parcelles de Huahine, Raiatea, et Tahaa et ont été testés par ELISA. Parmi les 133 espèces recensées (appartenant à 53 familles botaniques), 29 sont infectées par le virus. Sur la base des relations mises en évidence entre l'occurrence de ces espèces et l'état sanitaire des vanillères où on les trouve, quatre espèces adventices paraissent jouer un rôle actif dans la contamination des vanilliers: Commelina diffusa (misère), Centella asiatica, Momordica charantia (margose) et Synedrella nodiflora. Le CMV a pu être transmis à des vanilliers, à partir misère ou de poc-poc (Physalis angulata) infectés, avec des colonies d'Aphis gossypii et d'A. craccivora. Aucune transmission n'a été réussie en utilisant Pentalonia nigronervosa, Toxoptera citricidus ou Cerataphis orchidarum comme vecteur ni avec le vanillier comme plante d'acquisition. Des captures de pucerons ont été réalisées en ombrière de production de vanille à l'aide de pièges jaunes englués (Tanglefoot, USA). Les effectifs capturés sont significativement supérieurs dans les pièges à 50 cm de hauteur par rapport à ceux situés à 1 m ou 1,50 m. D'autre part les vols enregistrés à l'intérieur de l'ombrière sont environ huit fois moins intenses qu'à l'extérieur.

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Rodier Benjamin, INA-PG (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/486988/)

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