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Pls1p, une tétraspanine fongique impliquée dans le fonctionnement de l'appressorium du champignon Magnaporthe grisea

Gourgues Mathieu, Cots Joaquim, Lebrun Marc-Henri. 2002. Pls1p, une tétraspanine fongique impliquée dans le fonctionnement de l'appressorium du champignon Magnaporthe grisea. In : Journées Jean Chevaugeon : IVe rencontres de phytopathologie - mycologie du 13 au 17 mars 2002. [Résumés]. CIRAD-MIDEC, INRA, CNRS, SFP. Montpellier : CIRAD, Résumé, 1 p. Journées Jean Chevaugeon, Rencontres de phytopathologie-mycologie. 4, Aussois, France, 13 Mars 2002/17 Mars 2002.

Communication par affiche
Texte intégral non disponible.

Résumé : PLS1 est un gène nécessaire à la pénétration du champignon pathogène Magnaporthe grisea dans les feuilles de riz. Le mutant PLS1 différencie des appressoria ayant une pression de turgescence normale, mais incapables de former l'hyphe de pénétration nécessaire pour percer la cuticule et la paroi de la cellule épidermique. Le gène PLS1 code pour une protéine membranaire de 225 acides aminés apparentée à la famille des tétraspanines. Ces protéines qui n'avaient été identifiées jusqu'à présent que chez les animaux, font partie de complexes protéiques membranaires impliqués dans des voies de signalisation contrôlant l'adhésion , la différenciation et le mouvement cellulaire. Ce type de signalisation pourrait aussi exister chez les champignons et contrôler la différentiation de l'hyphe de pénétration. Nous avons montré que la protéine Pls1p n'est exprimée que dans les appressoria différenciés sur des feuilles ou des membranes artificielles, avant et pendant la pénétration. L'expression différentielle de PLS1 est régulée au niveau post-transcriptionnel, puisque l'ARN messager de PLS1 est détecté dans tous les type de cellules fongiques. PLS1 possède de longs 5'UTR et 3'UTR qui pourraient contenir des séquences impliquées dans ce contrôle post-transcriptionnel. Une protéine fusion GFP-Pls1p fonctionnelle, puisque capable de complémenter le mutant PLS1-, a été utilisée pour déterminer la localisation de Pls1p dans les appressoria. Seule une petite quantité de la protéine fusion est présente dans la membrane plasmique appressoriale tandis que la majorité est détectée dans des vacuoles, ce qui suggère un recyclage rapide de Pls1p par endocytose. La modification de Pls1p par mutagenèse dirigée montre qu'un domaine cytoplasmique est essentiel à son fonctionnement. Ce domaine pourrait être impliqué dans des interactions entre Pls1p et des protéines cytoplasmiques appartenant à une voie de signalisation appressoriale contrôlant la pénétration. (Texte intégral)

Mots-clés Agrovoc : Magnaporthe grisea, relation hôte pathogène

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Gourgues Mathieu, CNRS (FRA)
  • Cots Joaquim, CNRS (FRA)
  • Lebrun Marc-Henri, CNRS (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/490745/)

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