Valorisation des sols hydromorphes par des parcelles de palmier à huile (Elaeis guineensis JACQ)

Ballo Koffi, Koutou Anatole. 2002. Valorisation des sols hydromorphes par des parcelles de palmier à huile (Elaeis guineensis JACQ). In : L'avenir des cultures pérennes, investissement et durabilité en zones tropicales humides, 5-9 novembre 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire = The future of perennial crops, investment and sustainability in the humid tropics : November, 5-9, 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire. Assamoi Yapo Robert (ed.), Burger Kees (ed.), Nicolas Dominique (ed.), Ruf François (ed.), De Vernou Patrice (ed.). CIRAD, BNETD, ESI, Vrije Universiteit. Montpellier : CIRAD ISBN 2-87614-502-2 Conférence internationale sur l'avenir des cultures pérennes, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire, 5 Novembre 2001/9 Novembre 2001.

Résumé : La consommation des corps gras en Côte d'Ivoire augmente en moyenne de 6 à 8 p. 100 par an. En l'an 2010, les besoins du marché intérieur pour l'huile de palme se situeront entre 350 000 et 500 000 tonnes. Il était donc important pour le développement des corps gras et du palmier à huile notamment de trouver de nouvelles zones adaptées à la culture de cet oléagineux, indépendamment de l'amélioration génétique. Jusqu'à ces dernières années, les plantations de palmier à huile en Côte d'Ivoire étaient réalisées sur deux types de sol: sur des sables tertiaires dans le Sud-Est (Ehania) ou sur du socle ancien dans le Sud-Ouest (Tabou). Une expérimentation débutée dans les années 80 sur la station CNRA de La Mé, montre le grand intérêt de la mise en valeur des sols hydromorphes à nappe de basse Côte d'Ivoire. Ces terrains qui occupent près de 200 000 hectares sont actuellement inexploités car ils nécessitent, pour leur mise en valeur, des investissements importants pour un individu ou une petite collectivité. L'application intégrale de la technique de mise en valeur de ces zones préconisée par la station de La Mé permet d'obtenir des rendements moyens de 18 tonnes de régimes à l'hectare par an avec un pic de production à 23 tonnes de régimes sur les meilleurs années. Soit un gain de 33% par rapport à la productivité moyenne enregistrée sur les sables tertiaires.

Auteurs et affiliations

• Ballo Koffi, CNRA (CIV)
• Koutou Anatole, CNRA (CIV)

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/507593/)

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