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Privatisation de la filière hévéa : état des lieux et enjeux pour un développement durable du secteur villageois

Kpolo D. Mapri. 2002. Privatisation de la filière hévéa : état des lieux et enjeux pour un développement durable du secteur villageois. In : L'avenir des cultures pérennes, investissement et durabilité en zones tropicales humides, 5-9 novembre 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire = The future of perennial crops, investment and sustainability in the humid tropics : November, 5-9, 2001, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire. Assamoi Yapo Robert (ed.), Burger Kees (ed.), Nicolas Dominique (ed.), Ruf François (ed.), De Vernou Patrice (ed.). CIRAD, BNETD, ESI, Vrije Universiteit. Montpellier : CIRAD ISBN 2-87614-502-2 Conférence internationale sur l'avenir des cultures pérennes, Yamoussoukro, Côte d'Ivoire, 5 Novembre 2001/9 Novembre 2001.

Communication avec actes
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Titre anglais : Privatization of the rubber commodity chain: current situation and challenges for sustainable development of the smallholder sector

Résumé : De 1978, date de demarrage du premier programme pluriannuel de création des plantations villageoises à 1994 début de la privatisation de la filière, l'engagement volontariste de l'Etat a permis le développement d'une hévéaculture villageoise en plein essor. Ce développement de l'hévéaculture en milieu villageois était fondé sur l'assistance directe aux planteurs par la fourniture des moyens de production, à travers un système de crédit, et sur un système de prix garanti pour l'achat de leur production. Le désengagement de l'Etat qui s'opère d'octobre 1994 à mars fin en mars 1996, par la cession de la SAPH, de la SOGB et des trois DHE a fait place à six sociétés agro-industrielles toutes privées, avec comme résultats: l'arrêt des programmes pluriannuels de promotion hévéicole, le relâchement de l'encadrement des plantations villageoises et de la recherche d'accompagnement. Même l'APPH (Association Professionnelle pour la Promotion Hévéicole), créée pour prendre la relève de l'Etat ne disposent ni des ressources ni des moyens nécessaires pour mener à bien sa mission. Finalement, sur le terrain, le désengagement de l'Etat ressemble fort bien, à un abandon de la filière. Au niveau de l'organisation de la profession, la libéralisation de la commercialisation du caoutchouc, perçue comme corollaire de la privatisation, a fait apparaître de nouveaux opérateurs, qui achètent la production des planteurs alors qu'ils ne disposent pas d'usine. Jusqu'à présent la production des plantations villageoise est réalisée uniquement en de fonds de tasse, destinée à l'usinage; ainsi, le planteur reste dépendant de l'usinier. Or face au secteur industriel qui ne peut plus trouver "d'espace vital" des grandes superficies propres à son mode d'expansion, le développement de l'hévéaculture en Côte d'Ivoire dépend désormais du secteur villageois. Dans ces conditions l'hévéaculture villageoise peut-elle réellement se développer avec ces rigidités structurelles et autres dysfonctionnements actuels ?

Auteurs et affiliations

  • Kpolo D. Mapri, ANRA (CIV)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/508018/)

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