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Problématiques de recherche de l'équipe OCEAC - Yaoundé

Simard Frédéric. 2002. Problématiques de recherche de l'équipe OCEAC - Yaoundé. In : Résistance des insectes aux insecticides en Afrique de l'ouest et du centre. Actes de l'atelier, 06-07 mars 2002, Maroua, Cameroun : Volume 1 : résumés et recommandations. Volume 2 : communications et présentations. Brévault Thierry (ed.), Nibouche Samuel (ed.). CIRAD, PRASAC, IRAD. Montpellier : CIRAD, Diaporama, 95-100. Atelier sur la résistance des insectes aux insecticides en Afrique de l'ouest et du centre, Maroua, Cameroun, 6 Mars 2002/7 Mars 2002.

Communication sans actes
Texte intégral non disponible.

Résumé : Problématiques de recherche de l'équipe OCEAC - Yaoundé. L'apparition et la diffusion de phénomènes de résistance aux insecticides chez les anophèles vecteurs du paludisme pourraient remettre en question l'efficacité des actions de lutte anti-vectorielle, véritable pilier des Programmes Nationaux de Lutte contre le Paludisme (PNLP) récemment mis en place dans de nombreux pays d'Afrique. Afin de préserver cet outil et, le cas échéant, d'élaborer une stratégie de gestion de la résistance, il apparaît primordial de développer les outils et les compétences nationales permettant une détection précoce et le suivi éventuel de cette résistance des vecteurs sur le terrain. Dans cette optique, les programmes de recherche développés au laboratoire IRD d'Entomologie Médicale à l'OCEAC visent à: (i) caractériser au niveau biologique et génétique les systèmes vectoriels impliqués dans la transmission du paludisme au Cameroun et évaluer le rôle respectif des différentes espèces d'anophèles dans la transmission, (ii) évaluer le niveau de sensibilité/résistance des vecteurs à différents insecticides utilisés en Santé Publique et identifier les mécanismes impliqués, (iii) élaborer et appliquer des tests diagnostiques tant pour l'identification des vecteurs au sein des complexes d'espèces que des mécanismes de résistance, (iv) évaluer l'impact des méthodes de lutte actuellement utilisées sur les populations naturelles de vecteurs et tester l'efficacité et/ou la faisabilité, en conditions naturelles, de nouvelles stratégies de contrôle. Le suivi de la dynamique de transmission du paludisme dans plusieurs régions du Cameroun a mis en évidence la complexité du système vectoriel impliqué, plusieurs espèces d'anophèles transmettant généralement le parasite en même temps ou de manière alternée au cours de l'année. Ainsi, les travaux réalisés à l'OCEAC concernent non seulement les espèces du complexe Anopheles gambiae et An. funestus, vecteurs majeurs du paludisme dans toute l'Afrique sub-Saharienne, mais également An. nili et An. moucheti, vecteurs considérés comme "secondaires" à l'échelle continentale mais dont le rôle dans la transmission du paludisme est localement très important, en particulier dans les zones de forêt d'Afrique centrale.

Auteurs et affiliations

  • Simard Frédéric, OCEAC (CMR)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/508515/)

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