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Structures génétiques et fonctionnement des populations du puceron Aphis gossyipii Glover

Vanlerberghe-Masutti Flavie. 2002. Structures génétiques et fonctionnement des populations du puceron Aphis gossyipii Glover. In : Résistance des insectes aux insecticides en Afrique de l'ouest et du centre. Actes de l'atelier, 06-07 mars 2002, Maroua, Cameroun : Volume 1 : résumés et recommandations. Volume 2 : communications et présentations. Brévault Thierry (ed.), Nibouche Samuel (ed.). CIRAD, PRASAC, IRAD. Montpellier : CIRAD, 101-111. Atelier sur la résistance des insectes aux insecticides en Afrique de l'ouest et du centre, Maroua, Cameroun, 6 Mars 2002/7 Mars 2002.

Communication sans actes
Texte intégral non disponible.

Résumé : Structures génétiques et fonctionnement des populations du puceron Aphis gossypii Glover. Le puceron Aphis gossypii est cosmopolite, très polyphage et il se reproduit par parthénogénèse apomictique sur la majeure partie de son aire de répartition. Les populations de cette espèce ont donc essentiellement une évolution clonale. L'absence de reproduction sexuée est souvent assimilée à une absence de diversité génétique, ce qui dans le cas de ce puceron est en contradiction avec le fait qu'il est présent dans de nombreux environnements dont certains sont particulièrement hétérogènes. En effet, dans les environnements agricoles, les ressources ne sont pas disponibles de manière durable et de fortes pressions insecticides peuvent être appliquées. Néanmoins des populations d'Aphis gossypii peuvent y être observées à de fortes densités. L'objectif de recherche de notre équipe est précisément d'estimer la diversité clonale au sein de cette espèce de puceron et de mettre en évidence l'existence de structures de populations particulières en réponse aux facteurs sélectifs représentés par les diverses plantes hôtes et les insecticides. Les populations de pucerons sont échantillonnées sur des cultures de cucurbitacées, pomme de terre, coton, citrus, hibiscus, etc, dans divers pays et diverses régions et les individus sont génotypés pour huit locus microsatellites et pour des gènes de résistance aux insecticides. Chaque génotype multilocus différent définit un clone. Les résultats sont utilisés pour tester l'hypothèse d'une mosaïque de clones spécialisés sur telles ou telles plantes hôtes (résultant d'un processus adaptatif et constituant des races d'hôte), contre l'hypothèse de quelques clones généralistes et ubiquistes. Ainsi, il devrait être possible d'estimer la probabilité d'infestation d'un type de culture (ex: coton) par un autre (ex: plantes maraichères) et la probabilité de dispersion des gènes de résistance aux insecticides.

Auteurs et affiliations

  • Vanlerberghe-Masutti Flavie, INRA (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/508516/)

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