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Etat des lieux spatialisé et quantitatif de la transhumance dans la zone périphérique d'influence au Parc national du W (Niger)

Convers Arnaud. 2002. Etat des lieux spatialisé et quantitatif de la transhumance dans la zone périphérique d'influence au Parc national du W (Niger). Montpellier : UM2, 2 vol. (102, 56 p.). Mémoire DESS : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2

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Note sur le contenu : Rapport annexe : Relevé de végétation sur des aires de pâturages dans la zone périphérique d'influence au Parc national du W (Niger)

Résumé : En Afrique sahélienne, les éleveurs dépendent étroitement du milieu naturel dans lequel ils évoluent avec leur troupeau. Les ressources pastorales qu'ils exploitent connaissent compte tenu des variations climatiques saisonnières, des fluctuations dans le temps et dans l'espace qui les obligent à mettre en place une stratégie pour continuer à satisfaire les besoins hydriques et alimentaires de leurs animaux. Ainsi, lors de la saison sèche, le déplacement de leur terroir d'attache vers d'autres zones plus riches s'avère nécessaire. Ceci constitue la transhumance qui permet d'utiliser alternativement deux territoires en fonction des conditions écologiques offertes par chacun. Le problème actuel auquel se trouve confronté la plupart de ces éleveurs est la réduction et la dégradation des aires de pâturages sur leur zone d'accueil habituelle et les pistes de transhumance qu'ils empruntent pour les atteindre. Ce changement dans leur environnement initial s'explique essentiellement par les vagues de sécheresse qui sévissent depuis les années 70 et par la pression agricole mais aussi par le surpâturage, la réduction des temps de jachère (voire sa suppression) les feux de brousse non maîtrisés, etc. Face à cela, les éleveurs vivant en périphérie d'une aire protégée ont développé une nouvelle stratégie consistant à pratiquer à l'intérieur de celle-ci un pâturage illégal en saison sèche. C'est une des contraintes majeures à laquelle est confronté le Pare Régional du W regroupant les entités béninoise, burkinabée et nigérienne du même nom. Le Programme ECOPAS, intervenant dans cette zone et dont l'objectif est d'assurer la préservation de la biodiversité tout en assurant le développement des populations riveraines, a estimé qu'une spatialisation et une quantification de la transhumance dans la zone périphérique d'influence du parc devaient être réalisées dans chacun des trois pays. Le but est d'appréhender au mieux la géographie de la transhumance, ses raisons, son calendrier, l'importance de ses flux et de localiser précisément les pistes empruntées et les ressources pastorales pour aboutir à une cartographie. Concernant la partie nigérienne, il s'avère que la zone périphérique d'influence du parc en matière de transhumance est très vaste (arrondissements de Say, de Kollo, du Boboye, de Dosso et de Gaya), Les zones de départ inventoriées subissent un manque d'eau ou de fourrages en saison sèche, les deux pouvant être combinés et elles connaissent quasiment toute une saturation de l'espace pastoral issue de l'avancée constante des cultures. Des relevés de végétation ont été entrepris pour apprécier l'état des aires de pâturages des zones d'attache et des axes de transhumance. Les herbacées annuelles dominent et notamment Zornia glochidiata (appétée mais peu productive). Dans leur très grande majorité, les éleveurs enquêtés quittent leur terroir d'attache entre février et avril et prennent la direction du Parc du W, plus précisément au niveau de la zone Mékrou côté Bénin. Pour cela, ils prennent généralement des axes traditionnels qui à la différence des couloirs imposés en saison des pluies constituent plutôt des points stratégiques (aires de pâturages, points d'eau, marchés, terres natronées, etc.) que les éleveurs cherchent à relier. Mais en fonction de certaines paramètres (dégradation des ressources pastorales, surveillance des agents forestiers dans les réserves adjacentes au parc), les éleveurs peuvent modifier leur itinéraire mais rarement le choix de leur zone d'accueil qui malgré certaines contraintes (amendes) et dangers (fauves, maladies, vols) reste bien souvent le même. De manière générale, la situation de la transhumance au niveau du Parc du W est préoccupante, l'estimation numérique de certains flux et un recensement aérien l'ont confirmé. Il n'existe pas une solution unique et miracle aux problèmes posés par la transhumance dans le parc; et quelle pourrait être l'alternative proposée à ce déplacement saisonnier rendu si néc

Auteurs et affiliations

  • Convers Arnaud, CIRAD-EMVT (FRA)

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/510094/)

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