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Contribution à la recherche des zones du génome contrôlant la sensibilité à la peur chez la caille japonaise

Alinier Aline. 2003. Contribution à la recherche des zones du génome contrôlant la sensibilité à la peur chez la caille japonaise. Montpellier : UM2, 45 p. Mémoire DESS : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : La gestion du stress en élevage est un facteur important au niveau de l'économie et de la qualité des productions. Les études comportementales permettent de mieux préciser les interactions entre l'animal et son environnement. Mais il s'agit de caractères complexes, tout comportement résultant de très nombreux facteurs, dont la génétique. Le but de cette étude était de rechercher les zones du génome ou QTL (Quantitative Trait Loci) contrôlant la sensibilité à la peur chez la caille japonaise (Coturnix coturnix japonica) par la mesure (entre autres) de la durée d'immobilité tonique, qui exprime la tendance d'un animal à une peur intense, se traduisant par un état d'inhibition motrice profonde (on dit que l'animal "fait le mort"). Ce travail utilise un croisement entre des lignées sélectionnées de façon divergente sur ce caractère depuis plus de 25 générations. Plus de 1 048 animaux ont été mesurés pour la durée d'immobilité tonique (Ti), le nombre d'inductions (Ni) nécessaires au déclenchement de cette réaction et le poids à deux semaines. Une variable synthétique égale à la différence entre Ti et Ni, toutes deux centrées et réduites, a été retenue pour l'ensemble des analyses. La majorité de ces analyses ont été effectuées à partir de l'information apportée par des marqueurs moléculaires, les AFLP. Dans une première analyse de variance unilocus, un effet significatif de l'allèle au marqueur a été trouvé dans 11 groupes de liaison sur 39. L'analyse par cartographie d'intervalle qui utilise l'ensemble de l'information disponible montre l'existence d'un QTL très significatif au niveau du premier (et du plus long) groupe de liaison et peut-être un autre sur le groupe de liaison 30 de taille plus réduite. Pour les autres variables étudiées, on retrouve, par cartographie d'intervalle, les mêmes groupes de liaison que ceux identifiés pour la variable synthétique. En ce qui concerne le poids, il y aurait peut-être plusieurs QTL sur les groupes de liaison 1, 2 et 3, dont un significatif au niveau du groupe de liaison 2, mais avec des effets nettement moins forts que pour l'immobilité tonique. Il faut désormais positionner de façon plus précise le QTL trouvé et étudier les analogies entre le génome de la caille et celui de la poule, puis analyser les groupes de liaison des chromosomes sexuels avant de poursuivre la recherche des gènes en cause. Des analyses plus approfondies seront nécessaires pour quantifier les effets de la sélection pour l'immobilité tonique sur d'autres caractères.

Auteurs et affiliations

  • Alinier Aline, CIRAD-EMVT-DIR (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/517566/)

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