Guillon Benjamin. 2003. Les arcobaters, de nouveaux pathogènes dans nos assiettes. Montpellier : UM2, 31 p. Mémoire DESS (Synthèse bibliographique) : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2
Résumé : Le genre Arcobacter n'a été décrit qu'en 1992, il reste donc assez peu connu. Proche du genre Campylobacter de par sa morphologies, il en diffère par sa capacité à croître en milieu aéroble à des températures de 20°. Son pouvoir pathogène n'est pas encore explicité, probablement basé sur des cytotoxines ou sur son pouvoir invasif Sa pathogénicité est reconnue, il est régulièrement isolé chez des malades humains présentant des gastro-entérites et chez des animaux présentant des troubles de la reproduction ou des problèmes digestifs. Du fait de sa découverte récente, le genre Arcobacter reste assez sensible aux antibiotiques, mais déjà des cas de résistances apparaissent. La contamination semble se faire préférentiellement via de l'eau de boisson insuffisamment traitée et via les aliments souillés. Les pays en vole développement, aux systèmes d'adduction d'eau souvent défaillants, sont particulièrement vulnérables à ce type de pathogène. Actuellement, il n'existe aucune analyse de routine pour isoler et identifier la présence d'Arcobacter, les méthodes utilisées sont souvent dérivées de celle utilisées pour Campylobacter. La prévention des infections à Arcobacter chez l'homme est identique à celle préconisées pour les autres micro-organismes responsables de toxi-infection alimentaires.
Auteurs et affiliations
- Guillon Benjamin, CIRAD-EMVT-DIR (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/518097/)
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