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Quel avenir pour la filière caprine Guadelopéenne ?

Lucol Fabienne. 2003. Quel avenir pour la filière caprine Guadelopéenne ?. Montpellier : UM2, 24 p. Mémoire DESS (Synthèse bibliographique) : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : L'élevage caprin a été introduit en Guadeloupe lors de la colonisation (début 17ème siècle). Le cabri créole est élevé exclusivement pour sa viande et consommée traditionnellement (lors des cérémonies hindoues par exemple). Aujourd'hui le cheptel est composé d'environ 28 000 têtes permettant une production de l'ordre de 300 tonnes de viandes par an, quantité largement insuffisante pour répondre à la demande locale. Mais, compte-tenu de l'importance du secteur informel, ces données sont à prendre avec des réserves. Les systèmes d'élevage sont variés, allant de l'élevage traditionnel (au piquet pour autoconsommation) à l'élevage amélioré (rotation de pâturage; complémentation; appui technique) (Alexandre et al., 1991). Cette diversité est une caractéristique positive pour la survie et la reproductibilité de ce type d'activité. Toutefois celle-ci ainsi que la pluri-activité des éleveurs limitent le développement d'une politique de standardisation des ateliers de production. Ces caractéristiques constituent des blocages pour l'organisation de la profession. Cela implique une diversité des appuis techniques (Temple L., 1997). Par ailleurs la fréquence des vols de cabris induit un manque a gagner et un découragement des éleveurs (SHITALOU E., 2002)1. De plus, Le manque d'organisation de la filière et des problèmes spécifiques à la géographie de sont un frein au développement de celle-ci. Et pourtant, la chèvre créole (cabri) présente des caractéristiques d'adaptation exceptionnels au climat tropical, elle présente de très grandes performances de reproduction (fertilité, intervalle entre mise bas, prolificité) (Alexandre et al., 1997). Sa viande est très prisée par les guadeloupéens et est onéreuse (POSEIDOM., 2000). C'est pour cela que les acteurs de la filière doivent renouer le dialogue entre eux afin de résoudre les problèmes structurels et organisationnels et répondre à l'engouement jamais démenti des guadeloupéens (pour cette viande).

Auteurs et affiliations

  • Lucol Fabienne, CIRAD-EMVT-DIR (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/518117/)

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