Stevoux Véronique. 2005. Impact de l'utilisation de plantes de couverture sur les mauvaises herbes et leur gestion en culture de riz pluvial au Nord Vietnam. Montpellier : ENSAM, 55 p. Thèse de doctorat : Biologie de l'évolution et écologie. Biologie des populations et écologie : Ecole nationale supérieure agronomique de Montpellier
Url - jeu de données - Dataverse Cirad : https://doi.org/10.18167/DVN1/MDP0H5
Encadrement : Le Bourgeois, Thomas ; Maillet, Jacques
Résumé : Les mauvaises herbes, la baisse de fertilité des sols et les problèmes d'érosion constituent des contraintes majeures à la durabilité des systèmes de cultures en riz pluvial au Nord-Est du Vietnam. Ce travail se propose d'évaluer l'impact de systèmes de culture à base de plantes de couverture sur les mauvaises herbes et leur gestion en culture de riz pluvial sur pente. La flore adventice présente en culture de maïs et de riz pluvial, cultures majoritaires dans le village, a été caractérisée par des relevés floristiques et une étude phytoécologique complétée par des profils écologiques. Des essais agronomiques en parcelles paysannes ont été mis en place pendant les saisons culturales 2001 et 2002 avec six plantes de couvertures (Panicum maximum, Brachiaria brizantha, Brachiaria ruziziensis, Stylosanthes guianensis, Cassia rotundifolia et Mucuna pruriens) afin d'évaluer leurs capacités d'occupation du milieu (recouvrement et hauteur maximale) et de limitation du recouvrement des mauvaises herbes. La productivité de chacune de ces plantes de couverture a été mesurée l'année suivante, avant le semis du riz pluvial. L'arrière effet de l'implantation des plantes de couverture a ensuite été évalué sur I'enherbement en riz pluvial, semé ou non dans le paillis correspondant. A l'issue de cette expérimentation, Brachiaria ruziziensis a été choisi pour tester deux modalités d'installation (10 mois et 3 mois avant la culture de riz pluvial) et d'évaluer l'arrière effet plante de couverture, l'effet paillis et leur interaction éventuelle sur le recouvrement et la richesse spécifique des mauvaises herbes ainsi que sur le rendement final en riz pluvial. L'apport de quantités croissantes de paillis 1, 2 et 3 t/ha de matière sèche a également été évalué. En parallèle à ces essais agronomiques, nous avons réalisé des essais in situ et en conditions contrôlées pour caractériser le cycle phénologique, les capacités d'émergence et de germination d'une mauvaise herbe problématique Borreria alata. La flore adventice rencontrée en riz pluvial se distingue nettement de la flore du maïs. C'est une flore mixte composée d'espèces pérennes locales et d'espèces annuelles exotiques à répartition généralement pantropicale. La saison, le type de sol et la place dans la toposéquence se révèlent être des facteurs agroécologiques majeurs pour expliquer la distribution et l'abondance des espèces en riz pluvial. Parmi les plantes de couverture testées, les poacées présentent les recouvrements les plus importants et par conséquent les enherbements en mauvaise herbes les plus faibles. Les poacées produisent l'année suivante des biomasses aériennes supérieures à celle des fabacées. De plus, les poacées assurent une bonne limitation de I'enherbement en culture de riz qui suit et leur paillis montre des vitesses de dégradation lentes, ce qui maintient un enherbement faible pratiquement tout le long du cycle cultural. L'implantation de Brachiaria ruziziensis dans une succession riz/riz, provoque l'accroissement de la pression des mauvaises herbes dans la culture de riz suivante. L'apport de paillis montre un effet significatif seulement après implantation de la plante de couverture. II permet une limitation de I'enherbement pendant la première moitié du cycle cultural. Plus la quantité de paillis apportée est importante, plus le recouvrement des mauvaises herbes et la richesse spécifique sont faibles. D'une manière générale, après un an de mise en place, les systèmes de culture étudiés n'ont pas induit de modifications majeures de la composition floristique des enherbements. Le rendement du riz n'est pas amélioré dans les conditions expérimentales testées. Le suivi phénologique de Borreria alata montre une phase d'émergence massive au début de la saison des pluies et une phase végétative longue de cinq mois. Les phases de floraison et de production de graines apparaissent en fin de saison des pluies. B. alata possède un pouvoir germinatif élevé (70%). Le taux de germina
Mots-clés Agrovoc : Oryza, céréale, Brachiaria, mauvaise herbe, plante de couverture, Brachiaria ruziziensis, paillis, riz pluvial, système de culture, expérimentation
Mots-clés géographiques Agrovoc : Viet Nam
Classification Agris : F01 - Culture des plantes
Champ stratégique Cirad : Axe 1 (2005-2013) - Intensification écologique
Auteurs et affiliations
- Stevoux Véronique, CIRAD-CA-GEC (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/526845/)
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