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Recherche d'un marqueur de résistance à la salinité chez le tilapia Sarotherodon melanotheron

Erudel Christelle. 2005. Recherche d'un marqueur de résistance à la salinité chez le tilapia Sarotherodon melanotheron. Montpellier : UM2, 28 p. Mémoire DESS : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : Face aux perspectives d'accroissement de la population mondiale, la pêche ne suffira pas à satisfaire la demande en produits halieutiques à moins de mettre en péril les stocks naturels. L'aquaculture s'impose donc comme une solution inévitable pour l'avenir. Malheureusement, la disponibilité en eau douce pour cette pratique est de plus en plus réduite. La valorisation des eaux marines et saumâtres représente donc un enjeu important. Le but de cette étude était de rechercher un marqueur de résistance à la salinité chez deux populations de Sarotherodon melanotheron habitant dans des environnements salins très différents, de manière à pouvoir prédire ensuite la capacité des individus/populations de cette espèce à supporter les concentrations en sels de certains milieux d'élevage et de comparer les résultats obtenus avec une autre espèce de tilapia : Oreochromis mossambicus. Suite à de nombreux problèmes, liés à leur transport aux USA, les échantillons prélevés sur les deux populations de Sarotherodon melanotheron n'ont pas pu être analysés. Seules les expériences de transfert ont pu être réalisées sur les deux espèces. Elles confirment bien la grande capacité d'adaptation des tilapias aux conditions de salinité du milieu et plus particulièrement des 2 populations de Sarotherodon melanotheron, qui, contrairement au tilapia Oreochromis mossambicus supportent un transfert direct en eau de mer (35%o). Seule l'activité de la Na+/K+ ATPase a été mesurée chez Oreochromis mossambicus, mettant bien en évidence la corrélation entre l'augmentation de l'activité de la pompe à sodium et les concentrations croissantes en sels du milieu, activité passant de 0,6 [mu]mole ADP/mg de protéine/heure en eau douce à près de 2 en eau de mer. Cette étude nous apprend aussi que lors d'un transfert, qu'il soit prograde ou rétrograde, il faut attendre 48 h pour voir un changement significatif dans l'activité ATPasique, ce laps de temps étant nécessaire au recrutement de nouvelles cellules à chlorures ainsi qu'aux modifications structurales de ces cellules.

Auteurs et affiliations

  • Erudel Christelle, CIRAD-EMVT-DIR (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/530337/)

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