Guillemin Vincent. 2005. Gestion communautaire de la faune sauvage en Afrique Australe : exemple du district de Nyaminyami au Zimbabwe. Montpellier : UM2, 69 p. Mémoire DESS : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2
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Résumé : Le Zimbabwe fut l'un des premiers pays d'Afrique australe à adopter un programme de gestion communautaire de la faune sauvage, nommé CAMPFIRE. Ce genre de programme a pour but d'intégrer la conservation des ressources naturelles et les objectifs de développements ruraux en permettant aux populations villageoises de gérer elles mêmes les ressources naturelles e tirer des bénéfices. Le district de Nyaminyami, en bordure du lac Kariba, fut le premier à adopter ce programme CAMPFIRE en 1989. Il se retrouva alors en charge de la gestion de sa faune sauvage et tira du même coup les bénéfices des revenus issus de la chasse sportive. Il a comme devoir de régler les conflits homme-faune, d'organiser le tourisme cygénétique et de limiter le braconnage. Avec l'aide du CIRAD, il lança un programme de chasse à l'impala (Aepyceros melampus) pour le bénéfice de la communauté locale qui souffre de carence en protéines animales du fait de l'interdiction de l'élevage dans ce district. Cependant, des problèmes écologiques, économiques et sociaux, associés à la crise économique et politique du pays, perturbent le fonctionnement du projet depuis 1998. En outre la distribution de viande à bas prix, durant ces dernières années, semble avoir moins profité à la communauté locale qu'aux employés du district (non natifs de Nyaminyami) ayant un fort pouvoir d'achat. Et de fait ce projet n'a pu remplir son objectif d'enrayer le braconnage. Mais un nouvel espoir est né de relancer le Nyama project grâce à l'arrivée d'un nouveau projet de bateau-boucherie qui, longeant les rives du lac Kariba, aura un meilleur accès aux impalas que la boucherie mobile portée par un véhicule tout-terrain utilisé jusqu'à maintenant. Il est également prévu de faire sécher la viande plutôt que de la vendre fraîche afin d'éviter les fraudes et l'inégalité des distributions connues dans le passé. Les résultats des comptages par voitures et par bateau réalisés cette année montrent u augmentation significative de la population d'impalas depuis les derniers comptages de 2001, lorsque le niveau du lac était au plus haut recouvrant toutes les zones de bonnes prairies. II sera donc éventuellement possible d'augmenter les quotas de chasse qui sont actuellement de 550 par an.
Auteurs et affiliations
- Guillemin Vincent, CIRAD-EMVT-DIR (FRA)
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/530343/)
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