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Performances des caprins créoles durant leur phase d'engraissement en Guadeloupe

Henaff Maud. 2005. Performances des caprins créoles durant leur phase d'engraissement en Guadeloupe. Montpellier : UM2, 47 p. Mémoire DESS : Productions animales en régions chaudes : Université Montpellier 2

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : Les caprins de race Créole, race locale largement répandue dans les Antilles, y ont une vocation exclusivement et traditionnellement bouchère. Le potentiel de croissance-engraissement est donc essentiel. Dans cette étude, une base de données bibliographiques sur le sujet de la croissance des petits ruminants en zone tropicale est d'abord réalisée, avant de décrire une expérimentation sur la croissance et l'engraissement des caprins Créoles en Guadeloupe et d'analyser les résultats disponibles. La base de données bibliographiques contient 76 publications (409 lots expérimentaux), mais ces dernières présentent des données très hétérogènes, et seules quelques tendances ont pu être mises en évidence: la croissance des ovins est globalement plus importante que chez les caprins (110 g/j vs. 85 g/j en moyenne); les animaux complémentés présentent une croissance supérieure (de 60 à 80%) aux lots ne disposant que de fourrage. Enfin, la croissance est proportionnelle aux quantités de MSI et de MAT ingérées. Les animaux utilisés pour l'expérimentation étaient des boucs Créoles entiers allotés au sevrage (à l'âge de 3 mois, soit à un poids de 9 kg). Les animaux élevés à l'auge ont présenté un GMQ à l'engraissement supérieur pour les lots disposant de concentré (n = 12) à ceux nourris au fourrage (n = 12) (94 g/j vs. 58 g/j en moyenne). Les animaux élevés au pâturage (n = 32) ont un GMQ à l'engraissement de 33 à 50 g/j selon les lots. L'ingestion des animaux élevés à l'auge augmente avec l'âge et le poids des animaux nourris au fourrage (de 70 à 80 g/kg de poids métabolique, soit 14% d'augmentation en 6 mois) et reste stable pour les animaux disposant de concentré (73 g/kg de poids métabolique). Elle présente de fortes variations au cours du temps; les analyses de fourrage ont révélé des fluctuations de la qualité du fourrage (fluctuation du taux de MAT notamment), mais d'autres facteurs interviennent probablement. Les données d'abattoir disponibles pour les animaux au pâturage rapportent une augmentation du poids (le poids vif vide passe de 8 à 14 kg) et des dimensions entre 7 et 11 mois; entre 11 et 15 mois, les différentes mesures donnent des résultats similaires. Le gain entre 7 et 11 mois est surtout représenté par un gain de carcasse (50% du gain). Mais rapporté au poids initial, c'est le tissu adipeux qui présente la plus forte augmentation de poids (+ 140%). Enfin, l'analyse chimique des demi-carcasses révèle un taux de lipides totaux de 17 et 25% MS à 7 et 11 mois respectivement, ce qui représente un gain de MAT entre 7 et 11 mois de 500 à 1 000 g.

Auteurs et affiliations

  • Henaff Maud, CIRAD-EMVT-DIR (FRA)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/530344/)

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