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Etude de l'influence du greffage de la tomate et de l'aubergine sur la production et la résistance au flétrissement bactérien

Nguyen Kévin. 2005. Etude de l'influence du greffage de la tomate et de l'aubergine sur la production et la résistance au flétrissement bactérien. Paris : INA-PG, 42 p. Mémoire d'ingénieur : Institut national agronomique Paris-Grignon

Mémoire
Texte intégral non disponible.

Résumé : Bien que la part des bactéries phytopathogènes soit infime au sein du monde bactérien, ces bactéries sont responsables de dégâts très importants au niveau des cultures. Ralstonia solanacearum, agent du flétrissement bactérien, est l'une des bactéries les plus étudiées: on dénombre plus de 4000 articles depuis sa première description par Erwin F. Smith à la fin du 19ème siècle. En raison de sa très large distribution géographique et de sa très large gamme d'hôtes (tomate, aubergine, mais aussi pomme de terre, tabac, banane, arachide,...), Ralstonia solanacearum pourrait être la phytobactériose la plus répandue au monde. En effet, cette maladie présente sur tous les continents, des zones tropicales aux zones tempérées, affecte aussi bien les cultures vivrières essentielles que des cultures d'exportation telles que la banane, l'arachide, le tabac... Malgré les nombreuses études menées dans les régions les plus touchées, le flétrissement bactérien est aujourd'hui encore responsable de grandes pertes de production. La difficulté à lutter contre le flétrissement est en partie due à la grande diversité génétique, écologique, pathologique, biochimique des isolats de R. solanacearum. En effet, la résistance éventuelle de certaines variétés est significativement instable selon la localisation des cultures (Wang, 1997), étant donné que les différents biovar et les races ont une répartition géographique marquée. La seule lutte efficace semble devoir combiner plusieurs méthodes : des mesures prophylactiques (désinfection des outils de taille, apport d'eau limité, rotation et densité adaptées, élimination des plants malades,...), la lutte génétique (utilisation de variétés résistantes) et le greffage. Le greffage de l'aubergine et de la tomate est un moyen de lutte de plus en plus développé dans les pays tropicaux ou subtropicaux car il permet une meilleure production en zones infestées par R. solanacearum. Au Japon par exemple, plus de 80% de la production de tomates sont réalisées sur plants greffés. Au Bangladesh, où le flétrissement cause également des pertes importantes dans les cultures d'aubergines, les plants greffés sont largement utilisés (Razaul Karim, 2003). Un objectif du programme de recherche développé par le CIRAD à Mayotte où s'est déroulé ce stage, est de construire des itinéraires techniques permettant d'accroître, d'étaler et d'améliorer la production maraîchère notamment en saison des pluies et sous abri. Le travail a principalement porté sur la lutte contre le flétrissement bactérien chez la tomate et l'aubergine: après avoir affiné les connaissances sur le développement initial (germination, levée) des porte-greffes, l'influence du greffage de l'aubergine et de la tomate sur la production et sur la résistance au flétrissement bactérien a été étudiée.

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Nguyen Kévin, CIRAD-FLHOR-UPR Horticulture (MYT)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/531814/)

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