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Mode de transmission du TYLCV-Mld[RE] par le biotype B de Bemisia tabaci : persistance, dynamique et test de la transmission transovarienne

Lett Jean-Michel, Couston Laurent, Nucci Laëtitia, Naze Florence, Grondin Martial, Peterschmitt Michel, Reynaud Bernard. 2005. Mode de transmission du TYLCV-Mld[RE] par le biotype B de Bemisia tabaci : persistance, dynamique et test de la transmission transovarienne. In : Résumés des 10èmes Rencontres de virologie végétale, Aussois du 6 au 10 mars 2005. Brault Véronique, Ziegler-Graff Véronique. Strasbourg : CNRS, Résumé, 1 p. Rencontres de virologie végétale. 10, Aussois, France, 6 Mars 2005/10 Mars 2005.

Communication sans actes
Texte intégral non disponible.

Résumé : La maladie des feuilles jaunes en cuillère représente la plus importante contrainte virale de la tomate à l'île de La Réunion et dans de très nombreuses régions du monde. Cette maladie peut être causée par plusieurs espèces virales (Begomovirus, Geminiviridae) dont le Tomato yellow leaf curl virus (TYLCV). Les bégomovirus sont transmis selon le mode circulant par leur insecte vecteur Bemisia tabaci. Des résultats contrastés ont été publiés en ce qui concerne la multiplication des souches de TYLCV dans leur vecteur et la production d'une descendance infectieuse par des parents virulifères. Ainsi, Ghanim et al. (1998) montrent que la souche "Israël" recombinante du TYLCV peut être transmise à des plantes de tomates par des descendants d'une femelle infectieuse du biotype B alors que Bosco et al. (2004) démontrent le contraire avec la souche "Mild" non-recombinante du TYLCV du Portugal et le biotype B. Les données actuelles suggèrent que l'interaction virus-vecteur pourrait dépendre de l'espèce et/ou de la souche de virus et du biotype de B. tabaci. Les travaux présentés ici portent sur l'étude de l'interaction entre l'isolat réunionnais du TYLCV-Mild (TYLCV-Mld[RE]) et le biotype B de B. tabaci, à l'aide de la PCR conventionnelle et de la PCR quantitative avec une sonde Taqman-MGB. Au cours d'une alimentation continue sur une plante infectée par le TYLCV-Mld[RE], la charge virale dans les insectes entiers et dans des compartiments de l'aleurode testés séparément (intestin, glandes salivaires et hémolymphe), atteint très rapidement un palier, qui varie peu pendant tout le reste de l'expérimentation. Une persistance importante de la charge virale est détectée dans les aleurodes entiers transférés sur une plante non hôte du TYLCV après une alimentation infectieuse de 3 jours. Le tractus intestinal constitue le lieu de stockage principal du virus. Les glandes salivaires représentent un lieu de stockage secondaire alors que la tête, les stylets et l'hémolymphe ne seraient qu'un lieu de transit du virus dans l'insecte vecteur. Ces observations indiquent que le TYLCV-Mld[RE] est transmis selon le mode circulant non multipliant par le biotype B de B. tabaci. L'absence de transmission transovarienne de l'isolat réunionnais du TYLCV-Mild par la population réunionnaise du biotype B de B. tabaci corrobore cette hypothèse et confirme pour un deuxième isolat de TYLCV-Mld les travaux de Bosco et al. (2004). (Texte intégral)

Classification Agris : H20 - Maladies des plantes

Auteurs et affiliations

  • Lett Jean-Michel, CIRAD-AMIS-UMR PVBMT (REU)
  • Couston Laurent, CIRAD-AMIS-UMR PVBMT (REU)
  • Nucci Laëtitia
  • Naze Florence, CIRAD-AMIS-UMR PVBMT (REU)
  • Grondin Martial, CIRAD-AMIS-UMR PVBMT (REU)
  • Peterschmitt Michel, CIRAD-AMIS-UMR BGPI (FRA)
  • Reynaud Bernard, CIRAD-AMIS-UMR PVBMT (REU)

Autres liens de la publication

Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/540282/)

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