Vincent Claire. 2007. Etude sur le potentiel de recombinaison du TYLCV-Mldr[RE] et du ToLCYTV-[Dem], et évolution du TYCLV sur l'île de la Réunion. Créteil : Université de Paris-Val-de-Marne, 72 p. Mémoire de master 2 : Bioressources en régions tropicales et méditerranéennes : Université de Paris-Val-de-Marne
Résumé : L'une des principales forces évolutives impliquée dans l'évolution des bégomovirus est l'échange de matériel génétique par recombinaison. Ce phénomène est en grande partie à l'origine de la très grande diversité constatée aujourd'hui et de l'émergence de certains variants recombinants présentant une valeur sélective (fitness) et une virulence différentes de leurs parents. Les travaux présentés dans ce document ont eu pour objectifs d'analyser (1) le potentiel de recombinaison entre deux espèces de bégomovirus, l'une invasive et introduite accidentellement à La Réunion (TYLCV-Mld[REI) et l'autre indigène des îles du sud-ouest de l'océan Indien (ToLCYTV-[Dem]), à la fois au sein de leur plante hôte la tomate (Solanum lycopersicum) et de son insecte vecteur le biotype B de Bemisia tabac. Le cas réunionnais, avec l'introduction successive dans le bassin maraîcher de deux souches virales du TYLCV et du biotype B de B. tabaci, nous a permis d'étudier (2) la dynamique et la compétition spatio-temporelle entre ces deux souches de TYLCV. Premièrement, notre étude n'a pas permis de détecter d'événements de recombinaison parmi les descendants viraux après 28 jours de coinfection d'une plante de tomate. Deuxièmement, l'analyse des séquences nucléotidiques partielles obtenues, nous a permis d'estimer un taux moyen élevé de mutation d'environ 3x10'4, équivalent à celui des virus à ARN. Troisièmement, le suivi spatio-temporel de la souche recombinante du TYLCV introduite à La Réunion en fin 2004, montre qu'elle a envahi en moins de trois ans l'ensemble du bassin maraîcher de l'île, sans pour autant exclure totalement la souche Mild du TYLCV présente sur l'île depuis 1997. Quatrièmement, nos travaux ont permis de mettre en évidence une différence de virulence (symptomatologie) sur tomate entre les deux TYLCV, mais qui ne semble pas s'accompagner d'une différence de fitness (nombre de descendants). Rrésumé d'auteur)
Classification Agris : H20 - Maladies des plantes
Auteurs et affiliations
- Vincent Claire, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (FRA)
Autres liens de la publication
Source : Cirad - Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/540441/)
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